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Je Sacrifie à l'Usage
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CARTE BLANCHE à JEAN-JACQUES
Jean-Jacques est un de mes plus anciens correspondants, si bien que je ne me souviens plus exactement comment nos échanges ont commencé. Au temps du club de Karen, Azotainas Eroticas, probablement... Nous nous sommes vite appréciés.
Nous avons parlé fessée, évidemment ; j' aime les donner, il aime les recevoir. Ceci ne fait pas de nous des adversaires !...
Et puis, Jean-Jacques est un homme d'une grande culture, et nous avons aussi évoqué (en dehors de Rousseau...) des figures puissantes comme Bakounine et Fourrier, Montaigne et la Boétie... Point de fessées là-dedans, mais il n'y a pas que la fessée dans la vie. D'aucuns diront : dommâââge...
En passant soit dit, Montaigne était l'auteur de chevet de Dame, la regrettée.
Jean-Jacques écrit aussi des livres qu'il m'a fait l'amitié de me dédicacer. (Non, pas érotiques !... Vous ne pensez qu'àça, ma parole !...)
Nous nous sommes dit beaucoup, nous communiquons moins à présent et c'est parfaitement normal, mais nous ne nous oublions pas. Jean-Jacques suit mon blog et y commente parfois, discrètement...
Je lui ai demandé une Carte Blanche, il a répondu : présent !... La voici.
Cela faisait longtemps que mon ami Waldo m'avait invitéà faire connaissance en chair et en os, et non par écran interposé, mais ma vie ne m'avait jamais offert l'occasion d'accepter son invitation. Et puis, un beau jour, un voyage dans la ville où il résidait alors permit enfin cette rencontre. Après qu'il m'eut fait l'honneur de ses collections, nous finîmes par siroter l'un de ces whiskies dont il avait le secret. C'était une autre dilection que nous partagions, en dehors de tout ce qui concernait la flagellation érotique, la dévotion aux chutes de reins féminines et toute l'iconographie et la littérature qui célébraient la nalgada, la azotaina, the spanking, la scullaciate, autrement dit ce mot chargé pour moi d'une inaltérable radioactivité, d'un formidable pouvoir magique, tel le « sésame, ouvre-toi ! » qui faisait fendre la montagne pour ouvrir la porte au trésor : la fessée.
Nous avions tellement dit sur le sujet, tout au long de notre longue correspondance par courriel, que chacun savait parfaitement – ou croyait savoir – ce qui touchait l'autre. Ce qui était vrai pour le whisky l'était tout autant pour les estampes (Japonaises, bien entendu, et spécialement celles de Namio Harukawa même si ce ne sont pas exactement des estampes) ou les eaux-fortes (de Louis Malteste).
Entre deux amis, l'un peut se régaler de viande rouge et épicée alors que l'autre préférera un plateau de fruits de mer, cela n'empêchera pas de faire ensemble des agapes délectables. C'était le cas entre nous deux et Waldo, dont je connaissais l'appétit pour la fustigation de tendres et dodus postérieurs féminins, ne voyait nul nuage entre nous sous prétexte que je trépignais à l'idée de subir, tel l'inégalable philosophe des Lumières Jean-Jacques Rousseau, la punition des enfants, appliquée par une ferme main féminine sur mon arrière-train ignominieusement dénudé pour l'occasion.
Après avoir tenu entre mes mains précautionneuses les trésors de ses collections, j'avalai la dernière gorgée de mon verre de whisky (un verre pourtant confortable) et mon ami tendit spontanément la bouteille pour m'en verser une autre dose. Dose n'est pas le mot qui convient, en la matière il ne faut pas mesurer à la façon d'un pharmacien qui prépare un coûteux breuvage, il faut verser largement comme aurait fait Dionysos s'il avait connu le Glenfiddich. Ce que fit Waldo. Et je bus encore. La seule mesure était mon bon plaisir et, quand on n'a plus soif, on n'a plus soif. Il était temps de manger.
J'ai parlé de viandes rouges et de fruits de mer, mais en fait ce fut une paella que vint nous servir une créature de rêve à laquelle je n'avais pas encore été présenté. Elle s'assit à nos côtés, mais, quand elle repartit vers la cuisine pour y chercher une bouteille de Rioja, je ne pus me retenir de regarder son postérieur sculptural et d'entrevoir furtivement la possibilité de la corriger si elle faisait mal son service. Mais non, pensai-je aussitôt, ceci est le jardin secret de mon ami Waldo, je suis convaincu qu'un gentleman doit préserver des regards d'un témoin étranger non la cible de la correction, mais les émois qui s'emparent de lui quand il doit fesser un tel derrière. Nous ne sommes pas dans un plan « hospitalitéà l'esquimaude », pour parler comme les jeunes. Des échanges entre personnes de bon goût, entre amateurs éclairés de l'art d'Éros, ne peuvent se terminer en vulgaire partouze, où l'on entend son hôte s'essouffler et où l'on offre soi-même le spectacle d'un barbon bandé vers son laborieux orgasme. Je sais bien que Waldo a de tout autres desseins.
La paella dûment négociée, la créature de rêve se rapprocha langoureusement de son seigneur et maître qui avait pris un air sévère. Il était déjà près de minuit et j'avais voyagé pendant des heures. Waldo, qui habitait un duplex, m'offrit l'hospitalité d'une chambre à l'étage et je suivis son amie qui montait l'escalier pour m'en ouvrir la porte. Je ne m'attarderai pas sur cette montée d'escalier. Il n'y avait pas eu de champagne à la fin du repas, mais le spectacle de ce fessier qui se dandinait à hauteur de mon nez valait toutes les flûtes de Dom Pérignon de la planète. J'allais faire de beaux rêves, avec de telles images dans la tête...
(bon, elle n'avait pas de broc et portait une culotte, mais je ne vais pas faire la fine bouche devant ce tableau de Cadiou.)
En me préparant à me coucher, j'avais en tête ces vers d'Appolinaire :
Chute des reins, chute du rêve enfantin d'être sage,
Fesses, trône adoré de l'impudeur,
Fesses, dont la blancheur divinise encor la rondeur,
Triomphe de la chair mieux que celui par le visage!
Je revêtis un pyjama un peu ringard (chez moi, je dors nu, mais dans des draps étrangers quelque chose me retient d'agir ainsi) et me couchai, puis éteignis la lumière, afin de revoir toutes les images enchanteresses que mon hôte avait prodiguées à mes yeux gourmands. Allongé sur le dos, je sentis peu à peu le sommeil m'envahir, tandis que d'une main nonchalante j'effleurais ma verge et mes amusoires, quelque peu réveillées, elles... quand soudain la lumière s'alluma. Je protégeai tout d'abord mes yeux puis, quand je pus les ouvrir sans être ébloui, je vis une imposante personne trônant, bras croisés, au chevet de mon lit.
– oh ! le petit dégoûtant ! qu’est-ce qu'il est en train de faire !
L'intruse avait un soupçon d'accent japonais. Un soupçon. Elle pouvait avoir 25 ans, une étudiante, sans doute. Mais elle aurait pu être tout aussi bien, et peut-être l'était-elle, modèle pour Namio Harukawa. Cela n'aurait pas été surprenant, après tout, que mon hôte au carnet d'adresses très riche ait connu l'artiste japonais et que celui-ci lui ait recommandé une jeune fille au pair en train d'étudier à Paris. Ces pensées défilaient à toute vitesse dans ma tête alors que la formidable jeune femme, vêtue en infirmière (en nurse, disent les Anglo-Saxons qui pour une fois approchent l'alchimie des mots) défaisait d'un geste ample la literie qui me protégeait. Mon pyjama, dont j'avais retiré précipitamment ma main, faisait encore une bosse éloquente. La nurse (puisque nurse il y a) me saisit par un poignet et me mit d'un coup debout devant elle. Elle me sembla se pourlécher les babines et dit, preuve incontestable qu'elle devait étudier la langue française :
– ça mérite une bonne fessée !
S'écartant du lit, elle me coinça sous son bras gauche et me déculotta sans ambages. Je n'ose avouer quel est mon âge, plus celui d'être traité ainsi dans la vraie vie en tout cas, mais je jure que cette nuit-là, soulevé par cette jeune femme au gabarit de championne de judo toutes catégories ou de lanceuse de poids, je me sentais aussi léger et sans force qu'un garçonnet de dix ans. Ma culotte de pyjama avait dégringoléà mes chevilles et mes pieds battaient vainement l'air quand la fessée commença. Ma fesseuse opérait avec science, car dotée d'une telle force elle aurait pu me contusionner en procédant trop brutalement. Non, c'étaient des claques, sonores, cuisantes, tombant comme une cascade sur mes fesses qui semblaient n'attendre que cela depuis tant d'années !
Yoko (oui, cher ami) s'arrêta le temps de changer de position. Cette fois je fus fessé en travers de ses cuisses dignes d'un Maillol, jusqu'à ce que j'aie l'impression que la peau de mes fesses allait s'enflammer. Pour finir, elle me remit debout face à elle et coinça ma tête entre ses jambes, pour me fesser encore jusqu'à ce que je m'amollisse subitement comme une poupée de chiffons. Alors seulement la fessée s'arrêta, elle s'assit sur le lit et, me tenant les deux mains pour m'obliger à la regarder, elle m'offrit une démonstration de sa maîtrise du français parlé :
– tu as vu comment on punit les petits vicieux qui se touchent tout seuls ? On les fesse, oui, mon petit monsieur. Moi, je fesse les petits garçons qui se branlent dans leur lit. Maintenant, tu vas t'allonger bien sagement sur le dos.
Je m'exécutait, tressaillant sous la brûlure que le matelas causa à mon postérieur incandescent. Mais je n'eus guère le temps de m'apitoyer sur mon sort, Yoko avait troussé sa courte blouse d'infirmière sous laquelle elle ne portait, comme il est d'usage, aucune culotte, et s'asseyait sur mon visage extasié, penchée sur l'objet du délit que ses mains commencèrent à caresser avec une délicatesse insoupçonnable. Et, à nouveau, des vers me revinrent en mémoire, de Verlaine, cette fois :
Elle est à poil et s'accroupit sur mon visage
Pour se faire gamahucher, car je fus sage
Hier et c'est - bonne, elle, au-delà du penser?
- Sa royale façon de me récompenser.
Je dis royale, je devrais dire divine:
Ces fesses, chair sublime, alme peau, pulpe fine,
Galbe puissamment pur, blanc, riche, aux stries d'azur,
Cette raie au parfum bandatif, rose obscur,
Lente, grasse, et le puits d'amour, que dire sur!
Régal final, dessert du con, bouffé, délire
De ma langue harpant les plis comme une lyre!
Et ces fesses encor, telle une lune en deux
Quartiers, mystérieuse et joyeuse, où je veux
Dorénavant nicher mes rêves de poète
Et mon cœur de tendeur et mes rêves d'esthète!
Et, maîtresse, ou mieux, maître en silence obéi,
Elle trône sur moi, caudataire ébloui.
Voilà le souvenir que j'emporte de l'hospitalité de Waldo. Les illustrations de Namio sont presque ce qui m'est arrivé ce soir là. Je suis plus costaud, malgré mon âge, que les homoncules de Namio et je reçois des fessées, pas des clystères... en tout cas l'esprit est là...
Que mon hôte soit béni jusqu'à la septième génération et que le lait, le miel et le pur malt coulent en rivière dans son jardin d'Eden.
Quand j'eus regagné mes pénates, quelle ne fut pas ma surprise de trouver, bien rangées dans ma valise et protégées par un carton à dessins, quelques oeuvres que Waldo avait choisies pour moi... Décidément, je devrais voyager plus souvent.
Jean-Jacques
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Pour Voir dans le Noir...
Personne aujourd'hui qui fréquente un peu internet, n'ignore le nom du plus étonnant logiciel graphique jamais créé : Photoshop, issu des cerveaux dingo-géniaux des frères Knoll dans les années 90 et commercialisé par Adobe (qu'est pas d'la daube).
Un jour, voici longtemps, j'étais dans un marasme balaise qui m'est assez coutumier. Plus de boulot, plus de thunes, la tasse complète.
Plus assez jeune pour vendre mes charmes, empêché de devenir maquereau à cause de questions éthiques, je cède à la proposition d'un copain fiscaliste de faire pour lui de l'encodage comptable rémunéré pour ce que ça vaut, c'est à dire peu.
Je dis "pourquoi pas ?" en réfléchissant au procédé le plus sûr d'en finir rapidement avec cette vie de merde.
"T'as un ordinateur ?" qu'il ajoute, comme si ça allait de soi. "Bien sûr que non", que je réponds.
C'est ainsi que cette machine du Diable est entrée dans ma vie.
Il m'a filé un Windows 98, avec un écran beige-sale étriqué, plus profond que large, un clavier assorti, et un manuel du programme Excel auquel je ne pigeais que dalle, vu que "copier-coller" ne faisait même pas encore partie de mon vocabulaire informatique.
Après quelques milliers de retranscriptions d'extraits de banque et un ennui qui me rapprochait chaque jour un peu plus du suicide ou de l'engagement terroriste, j'ai rencontré un gars qui faisait des choses intéressantes avec un ordinateur. Il traitait des images, les retouchait, les améliorait, et il les imprimait.
Et il faisait ça avec un programme qui s'appelait PHOTOSHOP.
A cet instant, j'ai compris que l'ordinateur allait changer ma vie.
Et c'est ce qui s'est passé. Au plan de l'image, d'abord, du dessin, de la technique, de la retouche et de la création, j'ai tout appris du fonctionnement d'un ordi uniquement pour pouvoir me servir de Photoshop... Ce fut long et très douloureux, mais la passion était là.
Après quelques mois, il m'est apparu logiquement qu'un ordinateur sans internet, c'était comme Marlène Dietrich unijambiste. Et me voici donc parmi vous ce soir...
Putain, je disais quoi, déjà ?...
Vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais les images du web sont souvent trop foncées, trop contrastées, ou au contraire surexposées, ce qui fait perdre bien des détails et des nuances et donc, de l'intérêt à la photo ou au dessin.
Grâce à Toshop, on peut souvent rectifier ces défauts, et ce n'est même pas si compliqué que ça...
Je vous montre.
Voilà une photo qui incite à sévir et à se livrer à toutes sortes de turpitudes orientées. Un cul admirable, dirai-je pour résumer. Mais je trouvais l'image un peu pâle, un peu plate de ce fait, malgré cette double rondeur tentatrice pour la paume.
Direction Toshop. Image/Réglages/Tons foncés/tons clairs.
On règle le pourcentage voulu avec le curseur.
Et voici qu'apparaîssent comme par Liebig ** les détails du dessus de lit, les reliefs de la petite culotte blanche, le modelé de ce cul de compétition, et jusqu'au subtil réseau de veines d'azur sous la peau des cuisses...
Mais au plus fréquent, c'est l'ombre qui est envahissante, et nous prive de détails souvent plaisants à contempler.
J'aime bien "Cutie Spankee", qui, justement, publie de l'image très -trop- contrastée.
On fait comme pour la première fois : image/réglage/tons foncés/tons clairs.
Et on règle les tons foncés jusqu'au résultat souhaité.
Mais photoshop permet encore d'autres choses, comme ici :
Visez-moi un peu cette photo. Jusqu'au slip, la mignonne est normalement proportionnée. En dessous, elle a des pattes courtes qui semblent ne pas lui appartenir...
Un petit boulot avec l'outil perspective, et on rend à la charmante des proportions plus harmonieuses.
Un brin plus compliqué que "Tons foncés/Tons clairs", je vous l'accorde, mais faut savoir ce qu'on veut. Et j'ai voulu...
On en reste là pour ce soir, okay ?...
** Je voulais dire : comme par Maggi...
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Quand on ne Pense qu'àÇa...
C'est drôle, quand on a l'esprit très orienté, comme nombre de choses usuelles et ordinaires pour n'importe qui (je veux dire : pour les "vanilles") peuvent frapper l'esprit...
Une large cuillère en bois, une spatule de même matière étrangement épaisse -déniant ainsi son rôle primaire de spatule à ramasser les oeufs au plat sans les crever...
Ne me dites pas qu'un pareil paddle est conçu pour cueillir au fond d'une poêle des mets délicats !...
J'hésite à rappeler l'incroyable cuillère à risotto !... J'hésite tellement que je vous la repasse !...
Et puis, il y a les mots qui font tilt, arrivant où on ne les attend pas spécialement, au détour d'un rayon d'épicerie ou de supermarché
Ravissant, j'en frétille !...
Et paf !... La solution pour les insoumises se présente sur une pub tombée dans ma boite aux lettres !...
Deux pinards qui ne m'ont pas laissé un fabuleux souvenir gustatif, mais je souris en les évocant...
Et voici la dernière en date qui, vous en conviendrez avec moi, est d'une réalité troublante !...
Une fraise, et cette légende qui sonne comme un oracle...
Je ne suis pas grand amateur de crème, mais parfois, quand même !...
Là-dessus, il est tard, je vous souhaite une bonne nuit et plein de trucs lubriques !...
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Chaud et Froid
Parce que, si nos plaisirs délicieusement pervers peuvent être générateurs de joies intenses, ils ne sont pas pour autant la clé du bonheur -en admettant que cette notion signifie quelque chose ;
Parce que le temps, la maladie, la Camarde, n'épargnent personne ;
Parce qu'il m'a semblé intéressant d'aller à contre-courant et de mettre de côté la fessée fraîche et joyeuse que l'on rencontre dans tant de récits ;
parce qu'il me paraît un peu réducteur de gommer le contexte existentiel pour ne se concentrer que sur un acte qui n'est finalement qu'une petite parcelle de vie ;
Parce que la vie justement, et ses aléas, influe ô combien sur nos dévorants désirs jusqu'à parfois les annihiler ;
Et parce qu'il arrive que je n'aie pas forcément envie d'être l'amuseur public du SM, j'ai écrit cette nouvelle, publiée sur DD il y a bientôt dix ans. Je n'y ai pas changé une virgule. Je la réédite.
J'ai pris cette photo en plein jour, alors que nous roulions vers Madrid à une vitesse parfaitement prohibée. C'est ce qu'on appelle au cinéma une "nuit américaine".
Cliquez sur l'image pour lire la nouvelle.
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VICTOR
Victor Mature, quand il était jeune, n'était pas mature. Vous me suivez ?... D'ailleurs, il s'appelait Victor Joseph Maturi.
Selon mes sources, son papa était Suisse et affuteur de couteaux, ce qui ressemble à une caricature ; on se demande s'il n'avait pas aussi une croix blanche sur fond rouge tatouée sur la fesse gauche. Et sa mère, on ne sait pas. Victor est né le 29 janvier 1913 à Louisville dans le Kentucky, et mort le 4 août 1999 à Rancho Santa Fé, en Californie.
C'était un comédien relatif. J'entends par là qu'il n'a pas été plus mauvais que d'autres à son époque, mais qu'il s'en fichait assez bien. Il n'a pas caché, à la fin de sa carrière, qu'il n' avait fait du cinéma que pour gagner sa croûte, sans aucunes visées artistiques particulières. En fait, comme plein d'autres, mais qui ne l'ont pas avoué...
Son premier rôle en vedette nous le montre en chasseur de dinos, alors que chacun sait que l'homo -Sapiens ou non- n'a jamais croisé un diplodocus, pas plus que le Néandertal avant lui.
On en rêve, évidemment, de la confrontation homme / tyranosaurus rex !... Ben non, c'est pas comme ça, les gros lézards de quarante mètres de long avaient disparu depuis bien longtemps quand l'érectus est venu faire son intéressant chez les mammouths. Parce que ça oui, il y en avait, des éléphants velus !... Paraît que c'était pas mauvais, cuit longtemps dans une grotte à micro-ondes.
Une vision particulièrement hollywoodienne de la préhistoire, où le Néandertalien, rasé de frais, et sa compagne, se sapent chez le regretté Paco Rabanne. Ça donne "One Million Years BC", de Hal Roach, en 1940.
"One Million years BC" innove sur le plan des effets spéciaux, filmant des lézards et des iguanes maquillés, au lieu de dinosaures en pâte à modeler animés image par image. Ça n'en reste pas moins un sacré nanar !...
Mais le succès est énorme, et la BD s'en empare. Ici, "Tumak Fils de la Jungle", dessiné par l'excellent Raymond Poïvet pour l'hebdomadaire "l'Intrépide", de 1948 à1949. Il y en aura d'autres au fil des ans, mais ne nous égarons pas.
Je n'aimais pas trop Victor Mature, avec son côté calamistré, carrément huileux. C'était assez à la mode chez les messieurs, surtout chez les latinos, (souvenons-nous de Carlos Gardel ou deTino Rossi, dont la chevelure plaquée reflétait comme une boule de rampe.) C'était Titi et Gomina !...
Parfois, c'était pire, confinant au ridicule, comme cette photo prise dans la cour des studios...
Heureusement qu'il n'y a pas de bastos dans sa cartouchière, il serait capable de s'en mettre une dans le pied !...
Le metteur en scène Joseph von Sternberg, qui créa Marlène Dietrich, ne rate pas notre Victor, et lui colle ce rôle torve de loukoum à pattes dans "Shangai Gesture", en 1942. Un bon film, au demeurant.
I947. Le voilà dans le film noir, avec "Kiss of Death", d'Henry Attaway. Il s'en tire assez bien. Il va aussi faire de la comédie et du western en fait, on lui fera aborder tous les genres, mais ce qui marquera sa carrière, c'est surtout le "péplum" avant la lettre.
En 1949, il tourne "Samson et Dalila", du pharaonique Cecil-B-de Mille. Enooorme succès.
La belle Suzan Hayward gratouille sa lyre (redesignée par Hollywood) en s'emmerdant visiblement, tandis que Samson prépare sa canne à pêche, pressé d'aller taquiner le goujon du Nil.
Et puis, en rentrant bourré de sa soirée avec les copains du foot, il s'endort avant d'avoir escaladé le lit conjugal, et Dalila lui raffraichit la crinière pour lui apprendre.
Quelques années de plus et quelques kilogs en moins lui ont donné un profil de médaille, qui va lui servir dans des films comme "La Tunique", 1953, et "Les Gladiateurs", de Delmer Daves en 1954 (ci-dessus) .
Voici un an, presque jour pour jour, le 18 février 2013, j'évoquais Yul Brynner, (dans : "Affaire de Poils") qui s'était montré dans la tenue d'Adam pour arrondir ses fns de mois avant de devenir la vedette que l'on sait.
Eh bien, à une époque indéterminée, Victor, à l'instar de Yul Brynner, va poser pour des photos "artistiques" ; en termes clairs, montrer son bâton de berger, paskifaut bien vivre !...
En passant soit dit, je ne prête pas mes bouquins à des gougnafiers qui leur bousillent le dos sous prétexte de lire d'une main. Même si c'est le dernier des porno. Un livre, ça se respecte.
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Un peu de tenue, Que Diable !...
Plutôt rares, finalement, sont les photos de fessée où le décor, la lumière, et le costume sont soignés. Sauf chez les créateurs du Nikon, qui accordent généralement beaucoup d'importance à l'ambiance. Moi aussi.
Le second point oùça pêche souvent, c'est au niveau du costume. Pas celui de la demoiselle, mais celui du monsieur.
Vous m'objecterez qu'on ne peut pas toujours fesser en smoking, ni dans un salon Louis XV, et vous n'aurez pas tort, mais il y a des limites qu'on ne devrait pas franchir dans le laisser-aller.
Dans la vraie vie, les demoiselles qui me font l'honneur de jouer avec moi mettent généralement un soin particulier au niveau de leur toilette, et j'estime juste de faire de même.
De surcroît, la tenue peut être importante pour l'atmosphère du jeu. Je suis bien certain que le trouble sera éprouvé différemment par la dame si elle se fait déculotter par un homme en costume trois pièces ou par un type en bermuda à fleurs. Le bermuda, je veux bien tolérer, mais uniquement sous les palmiers de Copacabana. Et encore, ça ne m'aparaît pas l'endroit le plus adéquat.
Ce qui me dérange vraiment, en fait, c'est le négligé, le minable, le vulgaire. Vous arguerez encore (et vous m'énerverez) que si les vulgaires ne pouvaient plus fesser, ça ferait tout de même un sacré paquet de culs rouges en moins. Eh bien tant mieux, y en aurait plus pour les autres !...
Mais je pense principalement à l'image qu'on trouve sur les sites spécialisés, où l'attrait ne se fait pas forcément sentir. Enfin, pour moi, naturellement.
Dans la vraie vie, je ne suis pas non plus àétudier ma mise dans la psyché avant de punir une vilaine, mais si je suis en short (ça n'arrive jamais) avec des tongues aux pieds (bien moins encore) et un marcel à trous (manquerait plus qu'ça !...) je vais tout de même passer un futal, une chemise, et mettre des chaussures.
Il y a gros à parier que cette très belle photo de Bob Carlos Clarke n'aurait pas la même force si l'homme ne portait pas cette tenue stricte et sévère.
Ce vieux morse ventripotent, avec ses baskets originellement blanches patinées de crasse est parfaitement pathétique. En plus, il va se déglinguer une vertèbre à se plier comme ça pour claquer les miches de la dame avec sa bête spatule à oeuf. (En fait, il ne lui tire pas la natte, il se retient pour éviter de tomber en avant...)
Ces deux faces de gland des pays de l'Est ne sont pas plus convaincants, ajoutant simplement une touche de ridicule supplémentaire. Tandis que la belle tortille son cul avec une désinvolture ennuyée, les bourreaux se demandent comment on maîtrise une ceinture. Pour la fessée du siècle, faudra repasser dans cent ans.
Ah, voilà une image qui cause avec nettement plus de classe !... Il faut dire que nous sommes à l'Elysée. Monsieur le premier ministre fait des remontrances à sa secrétaire de cabinet...
Celui-la, avec son jogging et son marcel rayé, c'est un habitué de la fessée vulgaire. De la fessée qui sent sous les bras, et qui se garde la cigarette qu'on vient de lui offrir sur son oreille.
Je n'ai su que très récemment qu'il était français, en tombant sur un de ses clips. Il parle faux, il parle beaucoup et il fesse comme un super nul... Heureusement qu'il arbore une très érotique moustache !...
Nous y revoilà, short et baskets. Français aussi, dites donc !... Avec une pointe d'accent du midi pour le type à lunettes... Même commentaire qu'au-dessus, sauf la moustache.
Aaaah... Relevons un peu le niveau... En plus, il a du muscle, notre élégant fesseur !...
Ben voilà : sans chichis, sans flaflas, de la fessée authentique, garantie bon teint. Pas ampoulée, ni vulgaire pour autant. Et puis c'est du vrai, ça ne gâte rien.
La panoplie au complet : Marcel, short, baskets !... Et comme écrin à cette scène torride, hangars et mauvaise herbe mitée, artistiquement parsemée de vieux futs rouillés. On nous gâte !...
Quelle tristesse qu'un beau cul comme ça se soit fourvoyé dans le ridicule de cette situation improbable.
Les fessées de chez "Lupus Pictures" sont toujours bien mises en scène et, ce qui ne gâte rien, assez bien jouées. Par contre, il faut s'appuyer le verbiage, qui n'est là que pour que ces clips ressemblent -comme ils peuvent- à du cinéma... Mais nous parlons principalement d'image, dans ce post.
Les décors sont très honorables, et les costumes réalistes. Les amateurs de corsets et de pantalons fendus (ou pas) y trouvent leur compte !...
Belle image, assez recherchée, sans doute extraite d'un film, comme d'ailleurs la plupart. On pense à"Gervaise", bien que ce lieu ne soit probablement pas un lavoir.
Encore de l'ambiance... Japonaise cette fois.
Ici, on se dit que c'est le puceau crétin qui devrait en prendre une balaise pour lui mettre la casquette à l'endroit... Mais vous avez vu le nom du site ?... "Spank my Daughter" !...
N'importe quoi !...
Et terminons ce tour d'horizon de la fessée ridicule par ce sommet...
Et puis bon, quelques jolies images pour ne pas rester sur une note ausi consternante !...
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Journée de la Femme
Vous n'êtes pas sans savoir (mais j'enfonce le clou), que je n'aime pas les anniversaires ni les fêtes obligées ; les célébrations, les commémorations ; Noël en tête de liste des réjouissances lugubres ; le sot jour de l'An, et ses voeux convenus et rabâchés qui ne signifient évidemment rien et dont la sincérité est généralement absente, avec son cortège de bonnes résolutions qui partent sous la chasse en compagnie des résultats de la cuite du réveillon ; je cite encore (mais c'est pour causer) les Rois, qu'on avait pourtant écartés assez rudement du pouvoir, et dont l'intérêt se résume à espérer se casser une ratiche sur le petit Jésus en pierre, Epiphanie, qu'on embrasse sur le cul quand on perd à la pétanque ; la Chandeleur -alors que je suis pourtant très fort au lancé-rattrapé de la crêpe** - , la St Valentin, tiens donc ! Fête hautement commerciale à l'usage des futurs divorcés ; Pâques (je ne comprends même pas le pourquoi) ; la Fête du Travail au premier mai, pour faire plaisir aux chômeurs de plus en plus nombreux ; et la victoire de 45, et la fête des mères et des pères, et des aïeules, et le 14 juillet, la Toussaint, l'Armistice, et la Saint Trouduc, et meeerde !...
Le huit de ce mois, c'était la journée de la femme. Une célébration. Une sorte de fête aussi, donc, -c'est pour cela que je n'en ai rien dit.
Aujourd'hui que c'est passé, je peux.
L'inventeur de cette journée -fort louable et plutôt sympathique (la journée)- nous ne la devons pas à Séguéla ou aux fils de pub de sa race maudite, mais bien à Vladimir Illitch Lénine, figurez-vous, qui décrèta la Journée Internationale des Femmes le 8 mars 1921, en honneur à celles qui manifestèrent les premières le 8 mars 1917 à Pétrograd, lors du déclenchement de la révolution russe !... C'est pas beau, ça ?...
Le 8 mars : un jour de rébellion des femmes travailleuses contre l'esclavage de la cuisine » (affiche soviétique de 1932)
Force est de constater que, malgré cette célébration annuelle bientôt centenaire (82 ans), les femmes ne sont toujours pas les égales de l'homme -bien que, selon Aragon, elles sont son avenir *** -sur le plan du salaire- à quelques exceptions près ; certains domaines professionnels leur sont difficilement accesssibles, squatés qu'ils sont depuis toujours par des machos bon teint, j'en oublie volontairement mais je vous les file sur simple demande bref, ce n'est pas encore gagné.
Heureusement, certains pays font de louables efforts, comme l'Iran :
Si vous êtes tentées par une place de secrétaire, je ne saurais trop vous conseiller cette belle nation en plein essor...
L'Inde et le Pakistan, c'est chouette aussi, où l'on condamne au fouet une jeune fille violée pour "relations hors mariage"... Les exemples ne manquent pas dans l'ignominie.
Ce n'est qu'un début, continuons le combat, scandait-on en mai 68...
Mais bon, pourquoi je parle de tout ça, moi ?... Y a même pas de fesse dans cette histoire !...
Demain, promis, je vous poste du consistant. Enfin, demain, vu l'heure qu'il est... Mais bon, on va pas pinailler. A demain...
** Je viens de m'en faire pas plus tard que cet aprèm, elles étaient délicieuses !...
***"La femme est l'avenir de l'homme", j'ai jamais compris. Je ne suis pas très poète, je le crains...
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Brûlants Souvenirs II
Cela évoque un peu David Hamilton, ce faux-tographe des années 70, dont la gloire planétaire consista à prendre pour modèles des filles à peine pubères (impensable de nos jours) et qui tartinait son objectif de vaseline pour obtenir des images floues... Je n'ai jamais compris pourquoi il n'employait pas un Lubitel pourrave** (pléonasme) au lieu d'un Minolta haut de gamme dont il devait altérer la qualité optique pour parvenir à ses fins !... C'est plus chic, évidemment...
Ici, point de beurre dans les lentilles, juste un téléphone portable pour saisir l'instant, avec le bougé et le flou que cela implique. Et la magie opère. L'instant de grâce. On voudrait la refaire avec un appareil de qualité, cette photo, que ce serait impossible. Ce sont ses défauts même qui en font le caractère et la beauté.
Certes, ce joli cul fraîchement fessé n'est pas pour rien dans l'intérêt de l'image, mais le traité -involontaire- ajoute un plus esthétique incontestable.
Allez sur Never Mind, Ellie vous dit tout sur cette photo qui est son oeuvre (même si un autre doigt a pressé le déclencheur...) : ICI.
A remarquer que la signature d'Ellie est précédée d'un copyrigth en forme de fesses. Un culpyright, en somme. Je ne sais pas si c'est voulu...
Un tel sujet en intro m'amène tout naturellement à parler des photos que j'aime faire de nos jeux, et je ne suis pas le seul. Avant, après, pendant aussi, surtout avec le précieux concours d'une caméra ou -plus rarement- d'une autre paire de mains...
Ces images sont des souvenirs d' instants parfois intenses ; il arrive qu'elles soient documentaires, peu recherchées dans le cadre ou la lumière, seulement témoin d'un instant, et c'est déjà non négligeable.
Il arrive aussi qu'en plus de l'aide mémoire, la photo soit vraiment belle, sans qu'on l'aie voulu.
Cela me procure une certaine satisfaction. Il n'est pas aisé d'être à la fois acteur, metteur en scène, et chef opérateur !... Quand j'y parviens, je me congratule et je m'offre un verre !...
Voici quelques images tirées de mes dossiers très privés. Signées, puisqu'on m'a convaincu que je devais le faire...
En février 2012, j'avais publié sur ce même sujet : http://waldoblog05.canalblog.com/archives/2012/02/21/23573710.html
** Le Lubitel, c'est un appareil photo soviétique commercialisé en France dans les années 1950 / 1990. Quand on le secouait un peu, ça faisait "clink blink"... La qualité des images obtenues était également soviétique.
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Fessées Phocéennes
Ouiiii, je sais, vous m'avez cru mort, ou que j'avais abandonné le blog, que je m'étais exilé au Gratémoila, que j'étais entré dans les ordres par la porte de derrière, ou que des autonomistes vénusiens m'avaient pris en otage, ou je ne sais quoi, que non point, mais je fus très occupé par des choses pénibles et -heureusement aussi, plus récemment- par des moins pénibles.
Dans les plaisantes, j'ai pris voici quatre jours un TGV Bruxelles/Marseille. Ça faisait longtemps que je n'avais pas revu la Canebière et le Vieux Port... Entre autres.
Avec la Bonne Mère en toile de fond...
Le premier rosé en terrasse, sur le Vieux Port. La photo est de Mademoiselle.
A peine arrivé, pas encore reposé de ces agaçantes cinq heures de train, Mademoiselle s'est méconduite au-delà de tout, et j'ai dû la fesser d'importance. A croire qu'elle le faisait exprès !... Mais quel être doué de raison pourrait donc se mettre en faute intentionnellement, en connaissant depuis toujours mon sens de la rigueur ?... Pourtant, les faits sont là.(**)
Châtiée comme il se devait, Elle se tint à peu près tranquille jusqu'à... Cet après-midi. Nous avions déjeuné très agréablement dans un restaurant de Castellane, et puis, les provocations et les manquements reprirent. Par vagues. Jusqu'à ce que je doive sévir à nouveau, à bout de patience et de tolérance.
J'ai étrenné sur son séant un nouveau petit martinet que j'avais apporté...
Fines lanières, manche court, moins viril que ceux qui ont fait parler d'eux voici peu de temps...
Et j'ai mis la vilaine au cabinet noir, comme cela se faisait jadis... En fait, un débarras bien rempli, mais avec une porte solide munie d'un verrou extérieur. Et les poignets liés dans le dos, pour éviter qu'elle n'ait la tentation d'allumer...
Un bon moment dans le noir, ça vous calme les petites insupportables. Enfin, pas pour très longtemps, dans le cas de certaines !...
Les attentifs et les tâtillons me feront remarquer que Mademoiselle avait déjà les poignets attachés dans le dos avant d'être conduite dans son lieu de réflexion. C'est exact, mais j'avais prévu cette finalité, et jugé préférable de la lier ainsi dès le début de la punition.
Bref, mon séjour méditerranéen s'annonce peu reposant, mais quand on aime, on n'épargne pas sa peine...
(**) Et les fesses sont là aussi, mais je ne me laisserai pas aller à un tel calembour).
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Fessées Phocéennes II
Sitôt retrouvées mes marques marseillaises -et en avoir fait d'autres aux cuisses de Mademoiselle-, ma Fillotte débarquait à la gare St-Charles, en droite ligne de Pantruche, pour seulement 24 h, par une journée exceptionnellement douteuse. Ciel gris, soleil timide façon rosière effarouchée et tentatives de pluie, bref, Marseille sous un de ses jours maussades, heureusement rares.(*)
Nous allâmes déjeuner d'excellentes moules et frites sur le vieux port. Atmosphère joyeuse pour nos retrouvailles. Les filles babillaient à qui mieux-mieux, et j'étais heureux d'avoir la chance d'être aussi agréablement entouré.
Malgré le temps grisaille et mon envie de rester à l'intérieur avec un scotch, nous montrâmes à notre amie la plage sous la flotte, et le Vallon des Auffes, où le soleil daigna enfin faire une apparition.
La mer démontée sur la plage du Prado
Le Vallon des Auffes
Un sympathique résident du Vallon...
(Les photos sont de ma Fillotte)
Naturellement, les deux charmantes étant de nature taquine, moqueuse, agaçante, provocatrice, et j'en oublie, il était fatal que la journée se terminât avec quelques comptes à me rendre.
Je connais parfaitement chacune d'elles, mais les deux ensemble, c'est franchement difficile à gérer !... Elles se relaient, s'épaulent, se donnent des idées et des répliques pour me tenir tête et me rouler dans la farine (dans la chantilly, même, parfois) et la punition devient inévitable pour ramener un peu de calme et de discipline, et me rendre le respect qui m'est dû.
Mais alors que l'une se retrouve sur mes genoux, dans la traditionnelle et vexante position de la vilaine fille fessée, un étrange revirement s'opère chez celle qui a encore le derrière à l'abri dans sa petite culotte. Abri illusoire s'il en est !...
Elle contemple la scène avec un visible agrément ; elle y prend même un plaisir certain, me seconde sans que j'en aie fait la demande en me passant les instruments punitifs et commente l'action ; contestant la validité d'une cinglée jugée trop mièvre, une erreur dans le comptage des coups, toujours attentive à alourdir le châtiment de celle qui était l'instant d'avant sa soeur, sa complice, et se chargeant du photo-reportage -souvent avec talent...
Attitude assez odieuse, si l'on y réfléchit, mais parfaitement courante chez nos amies les petites garces !... Rien que ce mauvais esprit justifie le fouet qu'on leur donne !...
Ma Fillotte fessée, photographiée par Mademoiselle...
Ma Fillotte en pénitence dans l'escalier pittoresque de la maison, s'attendant à chaque instant à voir surgir le voisin...
Et la punition de Mademoiselle immortalisée par ma Fillotte...
Le style est différent, donc le style existe !... La fessée est un art, et peut enfanter de l'art...
(*) Les jours mossad, c'est plutôt en Israël.
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ROSE
Depuis trois jours, Marseille tirait la tronche. Il faisait gris comme dans le Nord, il a plu. Ça me déprimait.
Pfff...
Les antennes obsolètes et mortes depuis longtemps me semblaient menaçantes comme des machines de guerre.
Le jardin du voisin me filait des haut-le-coeur.
Quand j'ai vu, en plus, l'état dans lequel Mademoiselle avait laissé l'appartement, j'ai appelé Rose.
Je vous ai déjà parlé de Rose ?... Non, je ne sais pas pourquoi je pose la question. Il ne s'agit pas, évidemment, de notre amie du regretté forum "Oserais-Jeux" non, Rose, c'est ma bonne. Ma bonne occasionnelle.
De temps à autres, Mademoiselle ayant laissé aller à vau-l'eau tout ce qui est rangement et ménage élémentaires, vaisselle sordide et repassage, Je programme ma cabine de téléportation temporelle et je fais venir Rose. Elle vient d'ailleurs, d'une autre dimension, d'une autre époque.
Elle apparaît dans le sas, jamais étonnée, environnée d'une légère odeur de trioxygène. D'ozone, si vous préférez. Vous savez, ce parfum bizarre de l'électricité, et que les vaches font des trous dans la couche en flatulant... Bref.
Rose est une accorte jeune femme. Elle porte une petite robe noire, un tablier blanc agrémenté d'une dentelle sage. Elle est chaussée d'escarpins, parfois de bottines, d'où jaillissent ses jambes aux fines chevilles gainées de fumée sombre.
Sa chevelure de jais tirée en chignon est ornée d'une coiffe blanche, anciennement empesée.
Rose passe l'aspirateur avec beaucoup de grâce...
Son verbe est déférent. Elle parle à voix basse, les yeux baissés ; elle m'appelle "Monsieur". Moi, je l'appelle Rose. Parfois : "ma bonne Rose", ou, paternalistement : "ma petite Rose".
Rose vient du siècle d'avant. Elle me doit respect et obéissance. Si elle commet des fautes dans son service, je retiens sur ses gages (qu'elle ne touche d'ailleurs jamais) ou mieux : je lui inflige des châtiments corporels. Elle reçoit des fessées, à la main, ou avec l'instrument que je décide alors ; martinet, cravache, badine.
Pour une impertinence ou un acte inadmissible avec sa condition de domestique, il arrive qu'elle soit giflée. Dans ce cas, elle doit baiser la main qui l'a vexée et me dire : "merci Monsieur". Elle fait cela délicieusement, d'une voix blanche, un peu enrouée, très érotique.
J'ai tous les droits sur Rose ou, plutôt, je me les arroge. Je suis distant et pourtant familier avec elle ; je n'hésite pas a user de ma supériorité sociale, et je recule rarement devant l'odieux... Elle accepte tout -jusqu'à maintenant en tout cas.
Je la connais bien, elle est perverse, vicieuse même, et je sais qu' elle tire un plaisir coupable des punitions que je lui inflige. J'ose même dire qu'elle les souhaite et les provoque. Mais elle conserve toujours son petit air de sainte-quistouche, avec une hypocrisie de haut niveau, et moi, je fais semblant de m'étouffer d'indignation avec une érection naissante.
Quand elle se penche, ramassant au sol quelque cochonnerie dans sa pelle en plastique, il m'arrive de passer une main légère sur ses rotondités provocantes, comme tout le monde le ferait à ma place. Eh bien, Rose ne dit rien et ne se soustrait pas à cet attouchement déplacé. Tout juste si, parfois, elle murmure un : "Oh, voyons, monsieur!..." Mais il est visible que la chose ne lui a pas déplu.
Cette fois-ci elle a fait fort, la petite bonne !... Imaginez : je lui avais assigné le rangement et le ménage de la chambre, laissée dans un état parfaitement hallucinant. La matinée touchant à sa fin et coïncidant avec la mienne -ma faim, veux-je dire, j'étais dans la cuisine qui jouxte la chambre et m'étais mis en devoir de mitonner. "Vous mitonnerez toujours", me disait encore récemment une amie.
Par malchance, je tombe sur un poivron irascible qui n'apprécie pas la façon dont je le traite, mais je passe outre, j'en ai vu d'autres.
Je mitonnais donc, réfléchissant à la manière dont j'allais prendre Rose en défaut pour pouvoir la réprimander -à tout le moins- mon envie étant forte de la fesser.
Tout en tranchant le poivron contestataire, je m'étonne soudain de ne plus percevoir les sons feutrés inhérents au ramassage des culottes, bas et chaussettes qui parsèment le sol, pulls chemisiers serviettes de bain et peignoirs, t-shirts pantalons mules et kleenex froissés. Il me semble aussi entendre un léger vrombissement, n'ayant rien de commun avec le mugissement dantesque de l'aspirateur.
Je m'approche silencieusement de la chambre, et un incroyable spectacle s'offre à mes rétines !...Rose est allongée sur le lit, toute retroussée, et elle manoeuvre entre ses cuisses un Fairy, le terrible vibro que j'offris voici quelques temps à Mademoiselle !...
Naturellement, cet engin traînait dans le tiroir ouvert de la table de nuit, en compagnie de pinces à cheveux, de boites de médocs et de produits lubrifiants, mais son utilisation sans autorisation et à ce moment très inopportun m'obligeaient à sanctionner. Non ?...
Je permis à Rose d'aller au bout de son plaisir, lui signalant toutefois, avec toute la froideur dont j'étais capable, qu'elle allait devoir me rendre des comptes sur son inadmissible attitude, sitôt terminée sa mission ménagère. Je ne crois même pas qu'elle m'ait répondu.
Je déjeunai d'un excellent appétit...
Le moment venu, Rose se présenta devant moi, me disant dans un souffle qu'elle avait fini son service et qu'elle allait prendre congé. Ah ! Ah ! Ah !... J'ai ruiné ses espoirs -en admettant qu'elle ait eu ces espoirs-là... Je l'ai faite se tenir debout devant moi, assis sur ma chaise. Elle a dû retrousser sa robe. Je voulais voir, comme on disait dans les années 1900, "son petit pantalon"...
Depuis les années que je fais venir Rose pour mettre de l'ordre dans le ménage et de la joie dans mes fantasmes, je lui ai vu porter divers modèles de culottes. Celle-ci est une de mes favorites. Elle cache beaucoup, mais s'ouvre par devant et par derrière d'un simple geste.
Mais cette fois, elle portait celui-ci, plus court, beaucoup plus échancré. Tellement ouvert qu'on peut se demander si ce n'était pas un accessoire de prostituée... Sans doute pas, vue la simplicité extrème de la décoration. Mais porter ça ou rien, c'est de toutes façons avoir le cul nu !...
Après m'être livréà un examen indécent de sa petite personne, de face et de dos, je l'ai sermonnée, tancée très longuement, portant sa gêne à l'extrême. Elle avait presque les larmes aux cils, et l'entre-cuisses humide. Je l'ai contrainte à reconnaître à haute voix sa faute, et à admettre qu'elle méritait une sévère correction. Et de me dire la nature de cette correction, qu'elle ne pouvait ignorer, la FESSÉE, le mot adoré que tant de dames n'osent prononcer alors qu'elles l'appellent avec ferveur !... Mot magique... Je le lui fis répéter plusieurs fois, exigeant une diction moins confuse et un décibel plus élevé. Ses pommettes s'empourpraient, préfigurant l'incarnat que sa croupe allait bientôt prendre. Puis je suis passé enfin au au plat de résistance de la punition.
Une assez longue fessée, sur mes genoux. D'abord à la main, puis à l'aide du petit martinet que j'ai évoqué dans le post précédent, qui fait merveille pour la fessée rapprochée...
Après cette bonne claquée, Rose se laissa tomber au sol, dans une attitude assez théâtrale, les épaules agitées par des sanglots secs.
Elle dut se plier à l'humiliante séance de photos que j'aime faire après une belle correction.
Afin de rendre hommage à son époque, j'ai tiré cette touchante image de la jeune éplorée dans les tons sépia... J'aime ces nuances chaudes que l'on peut varier presque à l'infini ; il n'y a pas une couleur sépia, mais DES couleurs sépia.
Les photos suivantes viennent de mes archives, et je me demande bien si elles n'immortalisent pas la toute première fois où Rose est sortie de son siècle...
Certes c'est bien joli, ce ton suranné, mais cela ne rend pas grâce aux marques de cravache qui paraient le superbe cul de ma petite soubrette...
N'oublions pas que l'époque 1900 était très colorée, au niveau du vêtement, par exemple, et que c'est la photo noir et blanc qui a pu nous faire penser le contraire.
Et puis, de tous temps, un derrière bien fessé a affiché un rouge triomphant qu'il serait criminel d'atténuer, alors que la technique nous permet de le représenter au mieux !...
J'aurais bien retenu Rose plus longtemps, mon envie de la martyriser n'ayant pas été parfaitement comblée, mais Mademoiselle allait incessamment rentrer. Et j'avais quelques remontrances à lui faire aussi, à celle-là !...
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Un Peu de Tourisme...
Dimanche dernier, Mademoiselle et moi sommes allés visiter Fontaine de Vaucluse, pas bien loin de Marseille, à quelques bornes de Cavaillon, berceau du melon le plus parfumé du monde.
On ne peut s'y tromper, la statue d'un melon colossal est érigée à l'entrée de la ville !...
Sur un rond-point non loin de là, ce sont des pommes et des poires géantes qui nous accueillent...
Nous sommes arrivés dans un ravissant village, et avons agréablement déjeuné dans un restau près de l'écluse qui faisait un potin d'enfer...
Certes bruyant, mais le coup d'oeil était vraiment sympa.
La source, la Sorgue bouillonnante qui en dévale, les falaises, cette nature sauvage, tout cela est superbe.
Au long du chemin qui monte vers la source, des échoppes diverses ; souvenirs pour touristes, ballons, chapeaux de paille en papier, glaces industrielles artisanales, cigales en céramique qui chantent quand on passe devant... J'en ai acheté une.
Et puis, des représentations typiques de la région. Ici, on joue à la pétanque. Et qui dit pétanque dit Fanny !... Dans le premier stand qu'on rencontre, droit devant :
Incontournables -et parfois contournées-, les fesses nues de Fanny sont partout !...
Je lève les yeux, paf ! Le cul de Fanny !...
Je baisse les yeux, schlââââ ! La croupe de Fanny encore !...
On m'offre une magnet... Et c'est quiiii ?...
"Pour avoir, joueur maladroit, manqué de touche,
Tu devras au cul, meilleur endroit, poser ta bouche"
Ces rimes plutôt rustiques disent bien ce qu'elles veulent dire !... Mais ce gage ne sonne pas pour moi comme une punition... Bien que je préfère gagner quand je joue aux boules !... Et pourquoi ne pourrait-on pas "fesser Fanny", lorsqu'on est vainqueur ?...
Dans le bas du chemin, On peut visiter "Le Monde Souterrain". J'adore le monde sous vos reins, mesdemoiselles !... Nous restons proches de Fanny !...
Puis nous visitons la reconstitution remarquable d'un moulin à papier. Des mots me sautent au visage comme une main au cul :
Battoirs comme pour la fessée dans "Gervaise", et martinet comme dans... Euh comme vous savez !...
Dans le Sud, l'érotisme est omniprésent.
Que dire de ce monument fétichiste, qui s'exhibe où ?... Sur le Vieux Port !...
Un autre jour, sur la route. Près de cet abribus construit de guingois, que lis-je, écrit en langage analphabète courant aujourd'hui ?... "Cucul rond a pété !"...
Comment, c'est moi qui ne pense qu'àça ?... Mesurez vos propos, ma petite Fanny !... Sinon, vous allez prendre une bonne déculottée quand on sera rentrés !...
Mais c'est qu'elle a persisté, la petite effrontée !...
Quand je promets, je tiens. Surtout dans certains domaines.
Et j'avais promis une bonne... Elle le fut.
Définitivement, j'adore le Sud.
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Le Martinet Marseillais...
Dimanche 18 mai.
Mon séjour à Marseille s'achève. Eh oui. Jusqu'à la prochaine...
Le 18, c'est aussi l'anniversaire de Mademoiselle. Je ne célèbre plus ces choses-là, je l'ai assez clamé, mais si le geste peut faire plaisir à qui j'aime, alors je me force un peu.
Je me dis que le dimanche, c'est le jour où l'on fête, et que je vais bien trouver un fleuriste ouvert en cette belle journée ensoleillée. Eh ben nib, walou, que dalle !... Ces feignants du sécateur font la sieste !... Me voici à court d'idées et contrarié dans mon louable élan.
Mais, en bas du boulevard Longchamp où me mènent mes pas, se tient une braderie. Vieux bouquins, statuettes nullardes, jouets cassés, Lubitels du siècle dernier, fringues douteuses... Et soudain, au milieux de ce bric-à-brac, mon oeil d'aigle se focalise et zoome sur ceci :
Un signe du destin !... Le cadeau idéal pour Mademoiselle !... Qu'importent les fleurs périssables, alors que les bonbons et la fessée c'est tellement bon !... Ce martinet a traversé plusieurs décennies et il est toujours là !... Quelle rose ou quel géranium pourraient en dire autant ?...
Certes, il a perdu quelques plumes à la bataille, mais ça le charge encore d'histoire : c'est signe qu'il a beaucoup servi !...
Premières observations :
les lanières sont faites de cuir beige, d'un profil que je qualifierais de "carré arrondi". Évidemment, c'est l'usage et l'usure qui ont amené cet état de chose.
Le cuir est devenu poreux. Fragile, de ce fait. Sur les neuf lanières qui le constituent, six mesurent un bon 55 cm, ce qui est inhabituellement long. Les trois autres sont amputées d'environ 20 cm. Un espace vide sur le manche indique qu'il manque un brin, il y avait donc à l'origine 10 lanières. La fabrication semble assez artisanale, bien que le manche soit typiquement un manche de Martinet.
les brins sont plutôt crollés, comme on dit à Bruxelles. Bouclés, dirons-nous. La collerette en cuir est grossièrement rafistolée.
De quand date cet instrument ?... La charmante dame qui me l'a vendu (5€) m'a dit : "Je suis née en 1942, je l'ai toujours connu". J'avais envie de lui demander si ses fesses l'avaient bien connu aussi, je n'ai pas osé... Surtout qu'une promeneuse et son mari, derrière moi, alors que j'examinais l'instrument, à commenté : "C'est interdit, maintenant...""Ca dépend pour qui !" Ai-je rétorqué. Puis, après un échange de galéjades, j'ai raconté que les poilus de 14 en avaient un dans leur paquetage qui servait à faire tomber la boue séchée de leur uniforme (voir : http://waldoblog05.canalblog.com/archives/2012/10/04/25251870.html) et nous avons plaisamment devisé pendant un bon moment. "Grâce à monsieur, nous avons appris des choses", a dit une autre bradeuse qui écoutait. J'aurais pu leur apprendre des trucs plus encore passionnants concernant les martinets, mais je me suis abstenu...
Dans un premier temps, j'ai humecté les lanières pour leur redonner une ligne droite. Le cuir était tellement sec qu'il a tout bu... Je l'ai séché dans un linge, mais il restait lourdement humide. Je me suis dit que lui faire reprendre du service après toutes ces années allait aider à l'évaporation...Ça tombait bien : j'avais un compte à régler avec Mademoiselle, et en plus, c'était son anniversaire !...
Malgré le poids des ans, le vaillant martinet s'acquitta très honorablement de sa tâche. Ses lanières humides tracèrent de jolies lignes roses sur le séant déculotté... Il perdit toutefois deux nouveaux tronçons de 10 cm ...
Aujourd'hui, les lanières sont bien droites, et raides comme la justice !... Je vais envisager de les oindre d'huile d'olive. Je vous tiendrai au courant.
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Le Pantacolle
Je suis de retour à Paris depuis un certain temps, et j'en profite pour signaler à celles et ceux qui aimeraient boire un verre en ma compagnie qu'ils peuvent m'écrire un petit mot par "contacter l'auteur", dans la colonne de gauche du blog. Ou par mail pour ceux qui ont mon adresse.
Ceci étant dit,
L'équitation est, à mon avis, le sport le plus érotique qui soit. Si c'est une dame qui le pratique, évidemment.
J'aime beaucoup les westerns, et Gary Cooper ou Clint Easwood ont une putain d'allure sur leur Mustang ou leur Appaloosa, la monture chère aux Indiens Nez Percés. Mais les mecs me font rarement le même effet.
Oui, il y a le tennis, la jupette courte révélant la sage culotte sous son envol, bon ; l'athlétisme et ses grands écarts, okay. Au plus douteux, le catch féminin, qui est tout de même davantage une exhibition cochonne qu'un sport authentique. Mais l'équitation...
La belle à cheval, les cuisses ouvertes, la chagatte se frottant à l'échine de l'équidé, La cravache ô combien symbolique, comment ne pas rêver d'y aller avec le dos de lécuyère ?... Le bas du dos de l'écuyère, même !...Et c'est là qu'intervient le jodhpur. Un drôle de nom, convenons-en. Explication :
De l’anglais jodhpurs, abréviation de "Jodhpur breeches" (pantalon de Jodhpur). Il est bon de savoir que Jodhpur est une ville de l'Inde dont ces pantalons sont issus. Et sont en tissu, mais je ne sais de quelle nature.
Les jodhpurs sont incroyablement ajustés et adhèrent au corps de façon révélatrice. Là encore, si c'est un mec qui est dedans, je ne suis pas particulièrement passionné...
L'usage veut que les jodhpurs se portent sans bottes. On se demande bien pourquoi.
Mais c'est tellement plus sexy avec, que l'usage est couramment bafoué. En tout cas, sur les sites fétish qui utilisent cet accessoire...
Ainsi qu'on s'en doute, ce costume sied remarquablement aux dominatrices, qui empruntent souvent au domaine équestre, ne serait-ce que la cravache.
Il existe inévitablement des jodhpurs fantaisie...
Si vous êtes intéressés, voici une bonne adresse :
http://www.jodhpur-fetish.com/cgi-bin/ikonboard.cgi?act=ST;f=8;t=4502;&#top
Ce pantacolle mettant remarquablement en valeur ce qu'il contient, il était logique que les passionnés de fessées s'en emparent. Je vous en mets une louche :
Cette demoiselle ne porte pas de bottes, mais des leggins. (1) Pas vilain non plus. Et si je ne m'abuse, elle ne va pas tarder à s'en prendre une.
La callipyge Pandora Blake fait mieux... Non seulement elle porte des bottes, mais des cuissardes !...
Le jodhpur est tellement collant qu'il faut mettre un string là-dessous pour qu'on ne voie pas les nervures de la culotte. Ou ne rien porter du tout. Aoh, shocking !...
Nous allons le savoir.
Allez, encore un effort !...
Eh bien non, Pandora ne porte pas de culotte sous ses jodhpurs !... Et sa copine non plus. Ca méritait bien la canne !...
Eh, pas la peine de me regarder comme ça, ma p'tite !... Vous en voulez une autre ?...
Ah, voilà une jeune femme honnête, qui mettait une culotte sous son pantacolle !... Enfin bon, pour moi, le string n'est qu'un symbole de culotte, on ne va pas revenir là-dessus.
Il était logique, tant ces érotiques amusements sont proches, que ce costume soit aussi une inspiration pour les tenants du bondage. Exemples :
La demoiselle porte même le mors du cheval... Et l'étalement de sa croupe est exemplaire.
Eh bien voilà. C'était un petit tour à Jodhpur, patrie du futal adhésif. Certes, vous n'avez pas vu beaucoup de paysages, mais Indien vaut mieux que deux tu l'auras ta fessée, et vous n'avez qu'à taper le nom de cette ville sur google. Pas besoin de moi pour ça.
Vous avez vu le temps ?... Je vais me mettre un petit truc frais dans le gosier en vaticinant face à l'horizon.
(1) Aujourd'hui, je suppose qu'on appelle cela des jambières. Mais mon grand-père portait parfois ce genre d'accessoire en cuir dur, et ça s'appelait des leggins. Rien à voir avec les collants que l'on désigne aujourd'hui sous ce nom.
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Si ça vous fait rire...
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Je vous en remets une gougoutte ?...
Vous vous souvenez des omorashi, j'avais fait un papier là-dessus :
http://waldoblog05.canalblog.com/archives/2013/06/03/27323284.html
MUNIO, au sommet de sa technique, a réalisé de nouveaux dessins depuis, dont cette fée Clochette pisseuse que je trouve d'une fraîcheur ravissante !...
...Et non dénué d'humour, ce qui ne gâte rien !...
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Fesser sans les Mains...
Afin de répondre à le demande réitérée de notre Ula Nationale, je vais vous donner quelques trucs pour rougir un derrière sans l'avoir sous la main. Je parle d'une image, évidemment, préférant tout de même le jeu à trois dimensions.
Choisissons donc un cul. Celui-ci, pourquoi pas, que nous ouvrons dans Photoshop. J'utilise ici le toshop CS, mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de différences d'utilisation avec les versions suivantes.
Agrandissons la photo pour fess... Pour travailler à l'aise. Cliquez sur l'icône des couleurs pour faire apparaître le nuancier Pantone. J'ai choisi le "Solid Coated", mais il y en a des tas d'autres. Et dans cette catégorie, le rose 486 (encadré noir). Une nuance qui devrait nous donner un rose-fessée convenable. Il est évidemment loisible d'effectuer des tas d'essais avec d'autres rouges.
Choisissez l'outil pinceau / le mode produit / l'opacité 33%,- qui peut se rectifier comme on va le voir ensuite. Le mode "produit" permet de poser une couleur transparente en conservant la texture et la teinte du dessous ; c'est un peu comme un glacis en peinture.
Vous ajustez une taille de l'outil pinceau selon vos intentions ; elle se présente sous la forme d'un cercle qu'on ne peut pas voir sur les présentes captures d'écran. La dureté est réglée au minimum, pour ne pas avoir les traces du cercle, et une couleur parfaitement estompée sur les bords.
Il est possible de changer la forme du pinceau, et la texture aussi.
Un clic du gauche, le rose apparaît sur la fesse droite... En maintenant la touche enfoncée, on peut, par des mouvements concentriques ou divers, élargir la surface de la teinte.
Un second clic va ajouter à la couleur. Un troisième encore plus, etc...
Exercez-vous, et usez sans modération du Ctrl / Z, qui efface la dernière opération. Et le Ctrl / alt / Z, qui efface les actes précédents. Jusqu'à un certain nombre, ce n'est pas infini, hein ?... Ça se règle dans les préférences de toshop. (Edition / préférences, en bas du menu déroulant).
Pour accentuer votre dernier effet -ou l'atténuer- procédez comme suit : Edition / Estomper pinceau. Attention : tenez compte que ce système agit sur la DERNIERE couche, celle que vous venez de poser, pas sur les précédentes. N'abusez pas trop de l'accentuation de la couleur, vous risquez de virer dans le pas crédible...
Afin d'agrémenter la couleur rose trop unie, vous pouvez jouer avec d'autres outils : cliquez sur Formes / Forme double, et prenez la forme 40, par exemple. (D'autres sont amusantes aussi, il faut essayer...)
On ne sait pas trop avec quel instrument ces marques ont été obtenues. Verges de bouleau, peut-être ?...
Il y a forcément des variantes, je ne vais pas vous faire un cours circonstancié, et encore moins exhaustif... Je suppose que j'aurai un peu défriché le terrain ; maintenant, c'est à vous de jouer, d'apprendre, et même de m'en apprendre !...
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La Fessée en Vacances
...Et voilà que je traverse le boulevard Anspach au feu vert, sans regarder. (J'aime défier la camarde). Deux vélos et un étonnant véhicule pour handicapé, tous trois silencieux, me ratent de peu, mais les mugissements bestiaux et les émanations putrides des 4x4 ne me bousillent pas les éponges.
A la Bourse, Je trouve sans difficultés une place assise dans le tram. Mon malaise s'accroît. Quelque chose ne tourne pas rond.
Je me prends un ticket à la clinique Sainte-Elisabeth pour consulter mon pneumo préféré, m'apprêtant à relire "Les Trois Mousquetaires" en attendant qu'il se rende compte de ma présence et paf !... On m'appelle avant même que Milady de Winter n' entre en scène.
Mince, il fait beau, chaud, même !... Et il n'y a personne sur mon blog depuis un sacré bout de temps !... Pas d'erreur, élémentaire mon cher Watson, c'est les VACANCES !...
Vacances ou pas, voilà que je n'ai rien posté depuis mon retour à Fritteland, comme dirait une délicieuse chipie dont j'ai fait la connaissance en vrai il y a peu, dans la proche banlieue parisienne, au pied d'une Mairie de style néo-stalinien. Vous la connaissez aussi, mais je suis du genre discret. Et en plus, vous n'êtes pas là pour me lire puisque vous êtes en vacances.
Vue l'affluence indiquée par l'outil statistique (douteux) de ma plateforme, je me suis dit que j'allais poster des trucs que je n'oserais pas proposer en temps normal, vu que tout le monde va s'en tamponner des tartines. Tant pis pour ceux qui restent.
Je commence par un épisode musical.
Deux types à l'allure quelconque assis, genoux écartés, sur des caisses à savon grossièrement assemblées avec des vis apparentes. même pas du vrai bois.
Pantalon de cuir noir, grosses baskets, liquettes ordinaires, col ouvert. Il doit faire assez chaud dans la salle immense, sombre et bondée. Il semble régner une certaine tension.
Le troisième larron arrive, grand, allure simple mais princière ; pétri de cette classe innée et empreinte de dignité que les petits noblions fabriqués par nos misérables royautés d'aujourd'hui n'ont pas, coincés, exhibés qu'ils sont, ridicules icônes pour ploucs, en couverture de "Point de Vue Image du Monde".
Chemise ample blanche, immaculée, futal noir, boots à talons. Guitare au poing.
Il salue l'assistance qui l'acclame d'un signe de tête, sans effusions particulières. L'air presque indifférent, pour ne pas dire : ennuyé. Le sourire qui éclaire soudain son visage est réservéà ses deux compadres...
Ils vont l'accompagner de leurs percussions manuelles, tambourinant sur les caisses, ne quittant pas des yeux ses doigts à lui qui courent sur les cordes, et ces signes qu'il dit avec ses regards pétillants et quelques mimiques. Ces trois-là sont d'une parfaite complicité musicale -plus, sans doute. Ils sont Gitans.
Le final du morceau est à la fraction de seconde près, qui infirmerait une quelconque improvisation.
C'est de l'Art, et du très grand. Et une musique qui me tient aux tripes et à l'âme. Si j'en ai une.
Paco de Lucia (Francisco Sánchez Gómez) l'un des plus grands guitaristes Flamenco -et pas seulement- de l'histoire, est mort le 26 février dernier, à 66 balais. Ça m'a fait chier.
http://www.youtube.com/watch?v=elIzgvQ5VMQ
Si vous n'aimez pas ce genre de musique, laissez tomber.
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La Fessée en Vacances 2
On a beaucoup parlé, voici quelques mois, d'un film "sulfureux", comme il est coutumier de dire lorsqu'une oeuvre s'échappe des frontières du désormais admis -donc ordinaire- porno, à savoir "Nymphomaniac", du contesté mais très reconnu réalisateur Danois Lars Von Trier.
Un "provocateur", a-t-on l'habitude de lire à son sujet. En langage connard, ça veut dire parler de choses et -ou- les montrer, qui ne sont pas "convenables", ou "politiquement correctes". (Au vu de la politique de truands pratiquée par nos gouvernants, je me demande d'ailleurs où se situe le "correct"...)
Ici, l'affreux individu fait carrément dans le sexe "explicite". Mais surtout, et làça coince davantage, dans le SM, horreur suprême chez ceux qui missionnarisent une fois par mois, (après avoir éteint la lumière) dans l'unique but d'ajouter un rejeton à leur triste dynastie.
En 1986, l'Anglais Adrian Lyne pestait de ne pouvoir aborder sérieusement un thème sado-masochiste, et disait ses ennuis pour avoir osé faire siffler une cravache près des cuisses de Kim Basinger dans le très gentil : "Neuf Semaines et demi".
28 ans ont passé. Le SM et la fessée -mal compris- sont devenus phénomène de société, désamorcés, déformés par des articles idiots dans les catalogues de pub genre Elle et Marie-claire ; alors oui, le film de Lars Von Trier peut encore déranger les culs pincés. Mais, une fois de plus, on ne les oblige pas à aller voir ces films pour pouvoir crier ensuite leur indignation !...
La plus élémentaire honnêteté me commande de dire que je n'ai pas eu l'occasion de voir encore ce film, mais il m'a permis de découvrir un site que j'ignorais et qui ne manque pas d'attraits : "Elles se Mettent Nues pour Nous".
Ce site fort bien fait répertorie toutes les scènes où des actrices célèbres -ou moins célèbres- ont dévoilé leurs charmes. (Miou Miou est une tête de liste !...) (*)
On y trouve une belle série de photogrammes (des arrêts sur image) de "Nymphomaniac". Je vous en livre un aperçu :
http://elles-se-mettent-nues-pour-nous.fr/planche_photos.php?prog=1449&act=1669&typ=2
Rien n'indique que j'aimerai ce film si je le vois un jour. Il ne suffit pas de fouetter un cul pour m'intéresser, ce serait trop simple. Mais ces images ont un ton d'authenticité qui change d'avec les minables tentatives du cinéma vanille abordant le sujet. Von Trier avait-il un bon conseiller technique ?... Ou serait-il un adepte ?...
(*) Je voulais dire : une fesse de liste, et puis je n'ai pas osé.
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