Manfred SOMMER est né en 1933 à San Sebastian et décédéà Cartagena en 2007.

Je ne connais pas suffisamment bien le sujet -pensez que j'ignorais qui il était voici encore quelques jours !...- pour faire une étude un peu sérieuse comme je le fais généralement sur cet espace.
Mais de savoir (merci amigostan) que Fred Winter dont j'avais aimé le travail sur "SADE" présenté dans mon post précédent, était Manfred Sommer, remarquable artiste, m'a donné illico l'envie de vous présenter un peu de son oeuvre.

Non, désolé, y' a pas de fessées...

Sommer a étudié et principalement vécu à Barcelone, mais aussi à Paris, et à Bruxelles.
S'il est connu dans le monde de la bande dessinée avec une série comme "Frank Capa" (dont l'intégrale a été rééditée chez Glénat en 2010), notre homme fut aussi illustrateur et peintre, et non des moindres.

Un site (officiel ?) très intéressant lui est consacré (en Espagnol) et c'est de là que proviennent les images reproduites ici.

http://manfredsommer.com/biografia/

Du dessin balaise, il faut bien le dire !...

Ce crobard jeté sur papier pour Dieu sait quelle raison, m'évoque évidemment Raspoutine, l'ennemi "sympathique" de Corto Maltèse...

 Sous la plume (le pinceau, ici) du grand Hugo Pratt.

Rien ne permet de penser que c'est fortuit. Peut-être Sommer et Pratt se sont-ils connus... Appréciés, certainement.

Tain, le reflet dans la tête hémisphérique du flash, fallait le faire !...

Des illustrations remarquables. Ca sent assez les années 60...

Une peinture époustouflante. Qu'on ne vienne pas la ramener avec les "hyperréalistes", qui ne savent que décalquer servilement des photos sans âme.

Un remarquable travail sur le rendu des étoffes et des matières, à la façon des peintres orientalistes du siècle dernier, et avec la même inspiration, pour ne pas dire : influence.

 Jean-Léon Gérôme était l'un des maîtres incontestés du genre, environ un siècle plus tôt.  (En plus, l'air de rien, les tableaux de Gérôme étaient bourrés d'érotisme !... Non, ce n'est pas le cas ici...)

Bon, d'accord, je vous en montre un : 

Vous remarquerez l'incroyable réalisme dans la reproduction des faïences murales, des incrustations de nacre de la table, du rendu velouté du tapis et ses motifs en perspective !... Mais je vous parlerai un autre jour de Jean-Léon. Ici, il s'agit du remarquable Manfred Sommer... Dont je ne puis plus dire grand chose, d'ailleurs.  

 Je n'ai pas trouvé trace de sa BD sur Sade. Serait-ce sa seule incursion dans le domaine érotique, sur le tard ?... Un boulot de commande pour boucler une fin de mois difficile ?... Je n'en ai pas l'impression. Sommer est, d'autre part, un auteur complet, scénar et dessins. 

Et je ne crois pas qu'il se soit ennuyéà concocter cette aventure érotique SM !...

Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !

C'est de ce sacré Lamartinet, euh, non !...  Alphonse de Lamartine, le poête le plus poilant que je connaisse, et qu' on m'a fait apprendre à l'école quand j'étais moutard... 

Mais c'est vrai que l'automne arrive, sacrebleu !...

Incroyable mais true, voilà que je tombe au détour d'un site que, telle une parfaite andouille, j'ai ommis de répertorier, sur cette photo de la chaise à se faire faire des cochonneries dont je parlais dans mon post précédent !...

Il s'agit visiblement d'une photo de tournage, et le moins que l'on puisse dire est que celui-ci se déroule dans une ambiance plutôt détendue !...
La rousse en vinyle glacé a pris la bonne place, mais à moins d'une ouverture adéquate, ça ne va pas la mener bien loin sur les chemins de l'extase...

Certes, on peut penser que le gros vilain tatoué en marcel noir qui rigole au fond se mettra de la partie quand tournera la caméra, et alors, ce sera autre chose !...

     - Mais qu'est cet appareil dont on ne voit qu'un tronçon, muni d'un fil qui sinue sur la moquette ?...
     - Un engin électrifié, Watson, sans aucun doute !...
     - Vous êtes incroyable, Holmes !... Votre sens de l'analyse et de la logique me laissent pantois !...
     - Vous délirez, vieux camarade !... Pourquoi me pendrais-je ?...
     - Ce n'était pas impératif, mon cher Holmes !... J'exprimais simplement le sentiment qui m'habite !...
     - Votre... What ?...
     - Mais à quoi peut donc bien servir cet appareil électrifié, Holmes ?...
     - Certainement un engin vibrant, mis au point par un médecin de notre belle Nation pour guérir l'hystérie féminine.
     - Ah... Et quel en est le fonctionnement, cher ami érudit ?...
     - Rudy n'est pas là, mon cher Watson. Je vous expliquerai une autre fois, c'est l'heure de ma séance de violon.
     - Oh... Dans ce cas, Je mets les bouts, chère loque !...

Avec ça, la nénette est toujours étroitement saucissonnée. J'espère qu'elle aime ça...

La première fois que j'ai vu un dessin de Rudoph Preuss, c'était en 1980, dans un ouvrage fort intéressant de Roland Villeneuve : "Le Musée des Supplices", paru en 1974 aux éditions Veyrier. (Je ne savais pas alors que ce dernier publierait un an plus tard seize romans de mon cru,**  mais c'est une autre histoire...) 

Le dessin était présenté comme anonyme, internet ne nous ayant pas encore apporté ses multiples informations -et ses erreurs.  Dans ce même ouvrage, au chapitre consacréà la fessée, je découvris également Louis Malteste, que je ne connaissais pas davantage.  Mais lui était nommé...

Malteste, qui ne se contenta pas d'illustrer mais écrivit, -fort bien d'ailleurs- nombre de romans consacrés à la fessée et à la flagellation érotique (plus d'une trentaine).

Je connus davantage cet artiste  par les rééditions, dans les années 80, de certains titres de la célébrissime collection des "Orties Blanches" par Dominique Leroy, -d'ailleurs parente de Jean Fort, créateur de ladite collection dans les années 30. On peut trouver ces romans aujourd'hui en "eBooks" sur le site de l'éditrice. J'ai consacré un sujet àLouis Malteste dans les débuts du waldoblog, et j'y reviendrai prochainement avec de nouveaux documents pas tristes... 

J'ai peu de renseignements sur Rudolph Preuss. Il est né en Autriche, à Vienne, en 1879, et mort en 1961, à Innsbruck. Artiste reconnu, il sera même de 1946 à 1958 président de la Société des Artistes Tiroliens. Mazette !...

 Çà m'évoque les peintures attribuées à son compatriote plus célèbre, Adolf H...

J'avoue que son oeuvre picturale me laisse plutôt froid. Des aquarelles appliquées, certes honorables sur le plan technique, mais sans autre attrait. Ses paysages, souvent plus documentaires qu'artistiques, semblent faits pour la carte postale...   Mais notre Rudolph,-et c'est là qu'il éveille soudain l'intérêt- était un passionné de flagellation, et il nous reste de lui de nombreux dessins, nettement plus vivants que ses paysages figés !... 

C'est  assez amusant : Le travail artistique auquel Preuss se consacre "honnêtement" est principalement extérieur : des architectures et des paysages, où l'on voit peu de personnages, et, s'il y en a, ils ne sont qu'accessoires, alors que l'artiste excelle dans la représentation humaine !... La geste de ses sujets est d'une remarquable justesse, les expressions d'une étonnante vérité.

Le dessin ci-dessus est très représentatif de mon propos.

contrairement à Malteste, Preuss n'illustre pas des romans, il dessine uniquement pour son plaisir, ce qui explique sans doute l'absence de signature. Comment sait-on que ces images sont de lui, ça, je ne pourrais le dire... Daniel, un de mes correspondants allemand, me précise qu'à cette époque, après 1919, la censure avait pratiquement disparu en Allemagne, et que nombre d'artistes n'éprouvaient plus le besoin de se cacher. En l'occurence, Preuss est Autrichien, mais la situation était peut-être la même dans ce pays proche ?... Et puis, de toutes façons, Il ne signe pas ! 

Prise en ciseau des jambes de la demoiselle, avec un art consommé de la chose...

Dans les dessins que je connais de Preuss, tous sont des croquis au crayon gras, sans doute exécutés rapidement, mais avec une grande précision. Il s'agit le plus souvent de scènes à deux personnages, la punie et celui qui la corrige. Pas de fessée à la main, semble-t-il ; fine badine et fouet sont les instruments de châtiment privilégiés. Il faut dire que ce ne sont pas des punitions pour rire que nous campe l'aquarelliste !...

 La demoiselle est fréquemment attachée...

...Sur une chaise.

Le fouetteur est souvent un homme corpulent, à la calvitie avancée. On dirait d'ailleurs toujours le même personnage, assez caricatural.

L'affreux bonhomme range sa badine sur le toit d'une armoire...

 Ou un robuste gaillard à l'aspect rural...

Et puis il y a les femmes aussi. Grandes, minces, coiffure stricte, robe longue et droite. Cravache au poing...

Parfois, l'artiste étoffe un peu son dessin, soigne le décor, créant une ambiance, d'où nait presque un scénario. On peut extrapoler, sur une image de ce genre...

  Ou celle-ci. Y'a plus qu'àécrire la nouvelle autour !...

Et voici la seule saynette -pour ce que je connais du sujet- où un monsieur, -un grand adolescent en fait, va être fessé. 

Je terminerai par ce dessin, que j'avais publié dans mon sujet : "Hommage aux Artistes Inconnus". Daniel pense qu'il est de Rudolph Preuss, mais à force de comparaisons, je n'en suis pas vraiment sûr... Et vous ?... 

**Non, rien...

PS : Vous remarquerez peut-être des changements de caractères au sein du texte. Sachez que ça me les brise menu, mais que je ne sais pas pourquoi, ni comment y remédier.

A la demande générale de Manioc, je vais vous évoquer une de mes activités passées...
Ca se joue dans les années 80, à Paris. Mitterand va bientôt être élu président.

A cette époque j'habite rue Chapon, entre Rambuteau et Arts-et-Métiers. je fais des illustrations érotiques (tiens donc !) pour des revues "curiosa" publiées par les "Editions des Jarres d'Or", sises dans le magnifique Passage Jouffroy, à quelques mètres du Musée Grévin. Parallèlement, je tiens la rubrique critique "graphisme et bande dessinée" dans le très chic magazine "Zoom". Grand format, dos carré, papier glacé de lourd grammage, prix de vente en rapport....

Mais des petites revues minables des "Jarres d'Or" au luxueux magazine de photographie, la constante est là : c'est incroyablement mal payé !... Je dois multiplier les boulots pour arriver à m'en sortir.

Un matin, mon éternel ami J.P. Bouyxou me bigophone. Il a été contacté depuis Bruxelles par Noël Godin (1), à qui l'on a proposé d'écrire des romans policiers érotiques pour l'éditeur Henri Veyrier.
Noël travaille alors à un monumental ouvrage, l'"Anthologie de la Subversion", et il n'a absolument pas le temps (ni je crois, l'envie) d'écrire des polars de cul. Il propose à JP de rencontrer le directeur de collection, et JP me conseille à moi de faire de même...
Excellent contact.

Je soumets un projet de bouquin qui est immédiatement accepté, je signe mon premier contrat.
Je deviens vite un des piliers de la maison, et je publie seize titres en deux ans et demi, avant que Veyrier n'arrête abruptement la collection.
Je vous rassure : c'était aussi mal payé que le reste, et il fallait en plus cavaler après les chèques que c'en était usant !...

Les premiers volumes paraissent sous le label "Plaisir", aux "éditions du Bébé Noir". Nous ne sommes, je pense, que sept ou huit permanents à fournir du texte... 

Mon premier bouquin. J'avais jusqu'alors souvent écrit, mais des nouvelles ou des articles, jamais encore un roman. Je n'étais pas du tout certain de parvenir à remplir 180 pages !...  Ca s'est passé sans soucis. Il me manquait même un peu de place pour finir mon histoire... Il faut préciser que nous devions, nous, les auteurs, remplir nos ouvrages d'au moins un tiers d'érotisme. Soixante pages sur cent-quatre-vingts, c'est assez copieux... Je m'y étais conformé mais du coup, l'intrigue passait presque au second plan et finalement, ça me chagrinait... 

Second Roman. Il est écrit à la première personne, et je le signe du nom de mon personnage, Dan Perrot, un aimable branleur parfaitement amoral... Le ton général est ironique, voire drôle, mais je reste dans un registre réalistement polar. Je m'arrange pour caler dans cette histoire une séquence SM non négligeable...

Avec ce troisième titre, je sors de l'ambiance glauque entre Pigalle et Blanche, et je concocte une aventure dans les îles lointaines du Pacifique, délibérément SM, avec prisonnières et prisonniers, geôliers et bourreaux !... De l'exotisme, du sang, du sexe, de l'action !...

 C'est alors -assez logiquement- que la censure s'émeut. Pas tant à cause du contenu pornographique de certains romans, mais plutôt pour l'esprit solidemnt subversif de la plupart des textes, qui malmènent allègrement l'ordre établi, la société, la police, le clergé et le monde politique...

La collection se retrouve soumise à la "commission préalable", un truc idéal inventé sous Giscard pour couler un éditeur sans l'avoir fait condamner officiellement. En effet, la chose consiste en ceci : l'éditeur fait imprimer X exemplaires d'un bouquin. Il doit le présenter à une commission qui va décider si, oui ou non, on lui accorde le droit de publication. Si c'est non, tout part au pilon, et l'éditeur se retrouve avec une jolie perte sèche...
Deux ou trois plans de ce genre, et le gars peut changer de métier ou fréquenter l'Armée du Salut.

Pas idiot, Veyrier va tout simplement changer de nom : adieu le "Bébé Noir", les "Editions de la Brigandine" viennent de naître !... Et pour être sûr de ne plus être tracassé, le dépôt au Ministère de l'Intérieur sera régulièrement oublié.

La politique de la maison veut que les auteurs changent fréquemment de pseudos, de manière à faire croire que la "Brigandine" est nantie d'un cheptel bien garni d'auteurs... Je trouve cela un peu puéril et je n'y pense même pas ; mais quand paraît mon quatrième bouquin, on me dit avec désinvolture : "ah oui, pour celui-ci, tu t'appelles Eric Guez !" Ca m'agace un peu, et j'exige de garder désormais ce pseudo que je n'ai pas choisi, ce qui sera jusqu'à la fin de l'aventure...

Ici, je renoue avec le personnage de Dan Perrot, qui m'amuse bien, mais cette fois, le bouquin reste signé Guez... Je commence à prendre de nettes libertés avec la règle, et je mets de côté le thème policier. Dans "Le Feu Occulte", je flirte avec le surnaturel...

Ah, oui, il y a aussi  une scène de fessée, là-dedans...

Un mot, au fait, sur les titres : tous sont des calembours plus ou moins graves ; c'est la règle dans la collection... Ca ne me pose pas de problème, ni à mon camarade JP, et il arrive même que nous inventions des titres qui seront attribués à des confrères moins doués pour le Vermot !...

 Mes années de vie à Bruxelles et les solides amitiés que j'y conserve me donnent l'idée de cette troisième aventure de Dan Perrot, bourrée de private jokes...  

Je crains fort que l'on ne trouve encore, dans cet ouvrage, des scènes assez orientées...

Il est à noter que la photo de couverture du livre est signée Serge Jacques, grand photographe dans le domaine érotique, qui fut l'un des piliers de la revue "Folies de Paris et de Hollywood", qui fit bander tous les ados de ma génération et même d'avant et d'après !...

Presque toutes les autres couv' sont de José Tavera, un artiste que je regrette de n'avoir pas rencontréà l'époque. 

 Sous cet affligeant calembour, une histoire purement fantastique. Le polar classique disparaît peu à peu de ma production, ce qui ne semble pas déranger mon directeur de collection, qui est devenu un excellent pote...

 Dans ces deux titres, apparition d'un nouveau personnage, Hector Boissansoif, un vieux peintre anar et porté sur la fesse...  Des histoires plutôt poilantes, que d'aucuns ont comparées à certains romans de René Fallet. Je n'ai jamais lu René Fallet...

Une nouvelle aventure de Dan Perrot, avec Brigitte Lahaie en couverture !...

Une sombre histoire de trafic d'organes sexuels. L'enquête est menée par un privé bouffé aux mites, qui fréquente une domina de la rue Blondel...

Des vacances en Grèce me donnent l'idée et le décor de ce nouvel opus des aventures de Dan Perrot. Pas très marrant comme histoire, cette fois. 

De nouveau une histoire fantastique, et, disons-le, assez horrifique. 

Ce roman-là sera  le dernier des Dan Perrot. La fin de la Brigandine est proche, mais je ne le sais pas encore...

Cette fois, j'ose carrément la science-fiction. J'ai toujours eu un penchant marqué pour les paradoxes temporels... On est vraiment très loin du commissaire Maigret !...

 Et voici le plus glauque, le plus onirique, le plus sinistre aussi, sans doute, de mes bouquins. Malgré tout, peut-être mon préféré... 

Une sale période de ma vie, ceci explique évidemment cela. Rien ne va plus, fin d'une longue relation sentimentale, plus de boulot, finies les "Jarres d'Or", "Zoom" bat de l'aile, et la Brigandine ferme ses portes. 

J'écris encore un bouquin, le dernier Dan Perrot, qui va s'intituler "Les Contes d'Apéro". Il s'agit des contes de Charles Perrault, revisités avec beaucoup de sérieux (j'ai tout relu!) sur fond de magouilles et d'enlèvement à Saint-Tropez. Ce 17ème bouquin ne paraîtra jamais... Voici donc résumée l'aventure "Brigandine".

Ces titres se trouvent encore facilement, à des prix divers, qui vont de 1,50 € à 18 € en mise à prix (!!) sur Amazon, eBay ou Price Minister.

PS : Le roman ci-dessous est de mon ami Claude Razat, qui voulait absolument que je réalise l'image de couverture. La direction ayant farouchement refusé de publier un dessin qui aurait déparé le style de la collection, j'ai finalement réalisé cette photo, avec une copine, Cathy Stewart, star du X de l'époque... Qui a quitté ce monde bien jeune, sur une mauvaise seringue.

Ciao, Cathy.

(1) "L'Entarteur", pour ceux qui ne connaissent pas son nom...

Comme dans toute bonne maison où réside un nombre important d'individus, les taches sont en majorité.
Ma nouvelle résidence n'échappe pas à ce triste constat.

L'ascenseur qui me soulève sans effort apparent du niveau de la mer jusqu'au cinquième étage est un lift de Schindler. (1)

Comme souvent, je ne sais pas pourquoi, ce genre de lieu clos favorise le graffito. Je comprends assez les chiottes : on est dedans plus ou moins longtemps, selon sa faculté d'évacuation, cul nu, forcément, et le reste aussi, ça peut inspirer. Et bien entendu, le propos de ces graffitis est quasi-systématiquement érotique, le plus souvent obscène voire vulgaire.

Là, c'est d'une hallucinante pauvreté. "J'aime la femme" est-il gravé dans la peinture émail beige pisseux de la cabine. C'est sans doute le moindre mal...

Ah, enfin, une opinion exprimée digne de la norme !...

Devant la pauvreté générale des graffitis de mon ascenseur j'ai voulu rehausser le niveau, et j'ai sorti mon stylo bille. 

J'ai commis ce petit crobard, me réservant la possibilité de le transformer, de l'étoffer au fil des jours, imaginant les usagers journaliers de l'ascenseur voyant l'image évoluer... Ou pire : n'y portant pas la moindre attention. Je ne saurai jamais ce qu'il en fut...

Eh bien, plus de soucis à se faire. Notre aimable propriétaire a délégué des hommes en costumes blancs bardés de pinceaux et de rouleaux en fausse peau de mouton pour nous refaire une super cage d'escalier...
Et l'ascenseur va être lui aussi repeint.

M'en fous, je recommencerai !...

(1) Je ris de ma feinte, contrairement à ceux qui n'ont pas connaissance du film de Spielberg. Voire qui ne connaissent pas Spielberg. Explication sur simple demande.

Le temps passe, c'est rien de le dire, et j'évite généralement ce genre de lieu commun, mais je tombe sur ce croquis, qui évoque un des premiers épisodes punitifs que je vécus avec Mademoiselle. 

Cela se passait dans la cité Phocéenne, comme disent les rigolos de la tévé pour faire croire qu'ils ont des lettres ; c'était mon premier séjour prolongéà Marseille, ville que j'adore, même si -toujours selon les comiques télévisuels en mal de sensation- l'on y risque sa triste vie à tous les coins de rue, ce qui est totalement faux et qui, au demeurant, ne me ferait ni chaud ni froid si c'était vrai. Comme si ça flinguait pas à Paris !...
Bref.

Mademoiselle s'était bien mal conduite, cette fois-là, lors d'un dialogue skype que nous avions eu avec un ami commun, M... Qu'elle avait outragé par des propos nettement irrespectueux. Et parfaitement délibérés, comme vous vous en doutez bien.

Il m'avait semblé normal de proposer à M... De lui décerner une punition que je me ferais un devoir de lui administrer en son nom, puisqu'il se trouvait à quelque 800 Kms de là, du côté de Ménilmontant...

M... Me demanda de lui faire faire des lignes, punition scolaire s'il en fut !... Mais nous n'étions pas à l'école, et Mademoiselle n'était pas une fillette. Elle devrait écrire ses lignes debout, penchée sur la table, pantalon et culotte baissés, et recevoir de la badine sur les fesses jusqu'à la fin de son pensum...

Je concoctai donc une formule assez longue, à lui faire écrire cent fois . Du genre : "Je reçois la fessée pour me punir d'avoir manqué de respect à notre ami M... "

Il lui fallut trois bons quarts d'heure, malgré ses techniques d'écriture -prouvant qu'elle n'en était pas à ses premières lignes !-, Pour s'acquitter de la punition.
Je n'ai pas fait le compte, mais j'ai bien dû lui décerner deux-cents cinglées de bambou... Peut-être plus, mais certainement pas moins !...
Naturellement, je ne frappais pas à un rythme soutenu, je prenais tout mon temps. Je savourais le rose devenant incarnat, puis écarlate, pour virer à la pourpre sombre au fil des minutes sur ce superbe cul...

Régulièrement, je surveillais ses écrits (des erreurs dans le libellé auraient entraîné un supplément de peine) puis je revenais derrière elle et lui cinglais tranquillement le séant...

J'ai fait un croquis de la scène voici longtemps, et je l'ai récemment offert à Mademoiselle pour son anniversaire. Je l'ai donc daté et signé de l'année dernière, mais il est très antérieur. On s'en fout, d'ailleurs...

Les habitués du blog savent bien mon amour pour la tomate.
La dernière fois que j'évoquais le sujet , c'était lors de ma rencontre avec Gervaise :

http://waldoblog05.canalblog.com/archives/2013/04/11/26900181.html

Un fruit qui ressemble à un cul comme aucun autre fruit n'y peut prétendre ; un fruit dont la nature est d'être écarlate à sa pleine maturité, un fruit qui évoque comme nul autre le derrière fessé d'une jolie fille, ou d'une moins jolie, ou encore d'un garçon, joli ou pas, on s'en balance, est le fruit le plus érotique qui soit. Et avec de l'ail et du persil, un délice cul linaire digne des Dieux de l'Olympe.

Et voilà que l'ami Mike, qui, lui, cultive, m'envoie des photos d'une des dernières nées de son jardin :

En espagnol, figurez-vous, tomate est un nom masculin... Il se pourrait bien que les graines qui ont engendrées ce spécimen viennent d'au-delà des Pyrénées !...

Je n'ai pu m'empêcher d'imaginer une rencontre entre Gervaise et l'homme-tomate... Torriiiide !...

Mais rien de cela n'arrivera. J'ai bouffé Gervaise, et Mike a dû faire subir un sort voisin au Tomateros !...

Je ne voudrais pas faire de peine à tous ceux qui mordent à ce slogan idiot : "google est ton ami", mais je me dois de dire haut, fort, et sans ambages, qu'il n'est l'ami de personne ; pas le vôtre, et certainement pas le mien.

Le 27 février 2010, -cela fera quatre ans dans trois mois- naissait le waldoblog.
En l'espace d'une quinzaine de jours, waldoblog était en tête des pages google lorsqu'on tapait simplement son nom. Cela a perduré jusqu'à maintenant.
Aujourd'hui, vous trouverez tous les waldos possibles, et il y en a un paquet, toutes les variantes dans le libellé, mais plus le waldoblog.

Comment se fesse ?... Simple. Pour satisfaire ceux que l'on appelle les "ayant droits", -en termes clairs, les gros actionnaires (ricains bien pensants) sans lesquels l'"ami google" manquerait de milliards-, le waldoblog a été"déréférencé".

Mais pourquoi diantre, s'interrogeront certains... Ben voilà : dans un louable souci "d'assainissement" des moeurs sur internet (vaste programme !) les trous du... Les ayant droit ont demandéà google d'affréter des robots pour traquer les sites érotiques, qui, de par leur nature même, peuvent mener à des sites illicites par le jeu des liens. Ah ben non, on est pas contre la fesse, mais si ça risque d'amener des horreurs à notre pauvre monde, hein...

Convenons-en, le waldoblog eut pu inciter les écolières à la débauche, les vilaines filles à pousser leur oncle ou leur parrain à les fesser d'importance pour en tirer un coupable plaisir, votre concierge Portugaise à voter FN, et conduire les terroristes novices à fabriquer des engins de mort en suivant la rubrique sinistrement connue : "bricolons des bombes artisanales avec Onc' Waldo".

Hélas, trop de connerie ne tue pas la connerie, ça la renforce.

Le pire de tout, c'est que notre chère Ellie s'est retrouvée victime de la même infâmie !...
Déréférencé, son "Never Mind"!... Le blog le plus charmant, le plus mimi qui soit, à l'image de sa webmistress, schlaaaa !... Rayé de la liste de l'"ami" google !... A qui le tour ?...

A part cela, les sites pornos les plus répugnants, les plus bas, continuent de s'afficher sur google sitôt qu'on tape le début de leur nom.

J'ai penséécrire à mon ex-ami pour lui dire ce que je pensais de ses vilaines façons, mais je me suis rapidement rendu compte qu'il était pratiquement injoignable -ce qui n'est pas étonnant-, et que, de toutes façons, obtenir une réponse relèverait du miracle.

Alors, après tout, même si ce déréférencement provoque une baisse de visiteurs sur mon blog, ça ne va pas le tuer pour autant, et d'autres moteurs de recherche comme le non négligeable yahoo ne m'ont pas viré, du moins, pas encore...

En conclusion, non seulement google n'est pas mon ami, ni votre ami, mais c'est un gros con.

Vu que le post précédent ne se prête pas vraiment à l'illustration et que, généralement, vous fréquentez cet endroit déréférencé pour les images, je vous cale quelques nouveaux crobards inédits qui dorment (d'un oeil) dans les boites noires de Fabrizio.

J'ai peu de choses à en dire. Rien du tout, même !... Ce sont des dessins préparatoires pour mes illustrations publiées, ou des loupés. 

 Un principe que j'ai retenu : Le grand peintre Louis David dessinait nus les personnages de ses tableaux, et les habillait ensuite. Les plis et drapés des tissus sont bien plus réalistes avec cette technique.

 Ah, merdalors !... Mais ce dessin est parfaitement pornographique !... L'ami gougueule avait raison, c'est la porte ouverte à tous les dangers !...

Ou un projet personnel pas vraiment abouti, comme celui-ci, que j'aime bien quand même.

Enfin voilà.

Voici donc la carte blanche d'Ellie.

Ah ! Saloperie de premier mot de la page blanche...

Je voulais vous parler des instruments, certes ! Du fait que contrairement à l’appréhension, le maintenu, le déculottage et la fessée à la main, ils ne font pas partie de la genèse de mon fantasme, né dans l'enfance. Par contre, ils font partie, pour moi, de cette fine subtilité qu'est le consentement de ne plus l'être tout à fait... 

Je trouve les instruments sauvages. j'aime les toucher les renifler les soupeser, j'aime qu'ils soient beaux ou attachants avec leurs particularités sonores et cinglantes. Et puis des fois, quand ils m’agacent, parce qu'ils m'inquiètent quand même, je joue à la marotte. Je les coiffe, je leur fait des petites tresses, des petits nœuds... Ça les rend moins cruels, ça leur donne une âme. Peut être est-ce ma façon de les apprivoiser un peu ? 

Justement, Waldo qui est toujours en train de s'amuser à fabriquer des pièces uniques, en a une magnifique collection qu'il m'a montrée, in private. Les plus courtes pièces sont sagement rangées dans une magnifique boite à double fond, dans une armoire, dans sa chambre, dans son appartement, à Bruxelles que je n'avais jamais visitée. L'occasion chevelue par devant étant chauve par derrière, j'en ai profité pour jouer ! 

Le Petit Théâtre de Waldo  

"Loopy", ça a plusieurs sens ; c'est la boucle (l'avion fait des loopings) mais ça veut dire aussi brindzingue !... "Loopy Johnny" se traduirait donc par : "Johnny le dingo"... (Maniooooc !... Vous qui savez l'Anglais, dites-nous mieux !...)

Il y a "Loopy Dave", dessinateur remarquable, parfois un rien déjanté, que je vous conseille d'aller voir : 

Un auto-portrait, vraisemblablement...

http://loopydave.com/

Il y a Loopy Cat, qui fait son intéressant dans le lavabo...

Et puis il y a Loopy Johnny :

Oh le joli bouquet !... Ces modèles sont en caoutchouc, double boucle accolées.

 Celui-ci semble fait avec du tuyeau plastique qui sert pour les aquariums... Bien que commercialisés, ces instruments flairent une fabrication des plus artisanales, parfois même grossière !... (Voyez le manche du bidule...)

Jusqu'à un passé récent, je ne connaissais pas le "Loopy Johnny". Ou plutôt si, mais je ne savais pas que ça s'appelait comme ça, ni même que c'était un outil punitif connu... Enfin, surtout connu des Anglo-Saxons. L'origine du nom m'échappe, évidemment.

Chez nous, il y a le martinet, prince des instruments fessatoires, que l'on appelle d'ailleurs "french martinet" chez "The London Tanner"...

Qui lui aussi fabrique des loopys !... 

Dont un qualifié"d'extrême"... AÏÏÏEEE !...

Le loopy Johnny peut se présenter comme un martinet dont les lanières ne sont pas coupées, avec des brins simplement repliés en boucle, comme on replie sa ceinture. Mais  ils sont accrochés à un manche, comme pour le martinet.

Ici, nous sommes assez proche du fouet, vu la longueur de la boucle. Je ne connais pas la matière qui compose la lanière, mais je pense qu'il s'agit encore de caoutchouc. Comme sur la plupart des modèles, d'ailleurs.

Et ce loopy artisanal amateur avoué, constitué, carrément, de câble électrique !... Là, c'est du super sévère !... Mais un peu vulgaire à mon goût. 

Un modèle de ce genre permet la fessée OTK, comme les versions TLT et les deux précédents, ce qui n'est pas le cas du martinet, ou des loopys à longues lanières. Autre intérêt, les fabricants insistent sur le côté extrèmement silencieux de l'ustensile, qui permet de fesser sans bruit dans une chambre d'hôtel, par exemple. Par contre, il faut aussi prévoir un bâillon, sinon la discrétion sera toute relative, car ça cingle bien, un loopy !...  

Sur le plan visuel, cet instrument a aussi son charme, qui dessine de jolies arabesques sur le derrière fouetté :

Sur cette photo, la très anglaise miss Jessica reçoit la fessée à l'aide d'un loopy à long manche en rotin.

Il existe aussi des versions courtes, en rotin ou en osier. Là, ça évoque plutôt le tape-tapis... Mais les motifs sont assez jolis. 

 Résultat d'une fouettée assez sévère et sans doute prolongée. Les marques finissent par se fondre, comme cela se produit aussi avec le martinet. Sur la cuisse gauche, elles sont parfaites. 

Autre punition (un peu dure) pour cette demoiselle en pénitence. Le paddle ostensiblement posé contre le mur a dû terminér la fessée, mais les courbes rouges semblent indiquer l'emploi d'un loopy. 

Ne pouvant pas me permettre d'être en reste, j'ai créé le "Loopy Waldo"... La lanière est en cuir rond. 

 Du même cuir qui m'a servi pour construire ce martinet, très redouté des vilaines filles !... :

Et, innovation : Loopy à géométrie variable, grâce à une petite boucle de cuir munie d'un velcro... Je vais déposer un brevet, je n'en ai encore jamais vu des comme ça !...

Depuis environ six semaines que Mademoiselle est venue me rendre visite, je vis en ascète, en ermite, en anachorète, en reclus.
Je n'ai donc pas eu encore la possibilité de tester les vertus punitives et esthétiques de mon nouvel instrument. Ce sera sans doute pour le début de l'année, je vous tiendrai au courant.

Onesie...
Ce nom m'évoque volontiers une lointaine contrée : "ouiiii, j'ai passé mes vacances en Onesie, c'était supeeer !... Il a fait beau tout le temps, c'est un micro-climat, heiiiin..."

Ou encore un bled perdu : "Im' tue, Kevin !... qu'est-ce qu'il lui a pris d'aller crêcher à Onesie-sur-Orge ?..."

Un prénom ?... : "Germaine ou Eulalie, passe encore, mais figure-toi que les Trompressé ont appelé leur fille Onesie !..."

Ou alors une affection quelconque : "Ch'te dis pas l'enfer !... j'ai ramassé une onesie virale, mon pote, j'ai cru que j'allais crever..."

Ou n'importe quoi, (comme si ce qui précède ne l'était pas) : "Il ira loin, ce garçon. Il a un atout précieux : de l'onesie. C'est capital pour réussir dans ce métier d'avoir de l'ONESIE."

Nous sommes loin de la raie alitée ; la vérité est plus prosaïque. L'onesie est un pyjama. Un pajama, comme disent les Américains, également inventeurs de l'onesie.
Les amateurs de western et de BD, dont je suis, se souviennent forcément de scènes où l'on voit des cow-boys en sous-vêtements, eh bien, ils portent ça... Burt Lancaster, par exemple, dans "Les Professionnels", de Richard Brooks, fait son entrée à l'écran affublé de cette combinaison... Rose, poursuivi par un mari jaloux...

Chez nous, on appelle ça une grenouillère (je trouve le mot affreux) et c'était plutôt réservé aux enfants en bas âge, qui, en effet, ressemblent assez souvent à des crapauds. Mais maintenant...

Tapez "onesie" sur mon pas du tout ami google, ou mieux : sur  DuckDuckGo, Ixquick, Yacy, Wolfram Alpha, et Bing qui eux, ne m'ont pas déréférencé, et vous allez voir du pajama à la centaine...

Il y en a de toutes sortes, certains qui déguisent en animal... Et même des animaux à qui l'on fait porter la combi en question, voyez un peu :

Ici, le costume de la valkyrie n'est pas une onesie, mais bien celui du percheron.

Vous avez envie d'avoir l'air con à Noël ?... Pas de soucis, il existe des onesies pour cela !...

Bien sûr, parfois, ça donne lieu à des dérapages...

Mais revenons aux origines.  La logique de cet accoutrement fort peu seyant légitimise la trappe arrière retenue par de gros boutons, mais c'est moche...

Alors on fabrique aujourd'hui des onesies jolies, et même assez sexy...

Bon, je ne voudrais pas être trivial, mais si -ce qui n'aurait rien d'hallucinant- cette demoiselle est prise d'une envie pressante, elle doit défaire dix boutons et se mettre pratiquement nue pour faire pipi (ou mieux encore) ?...

Et puis, il y a plus important. Par exemple :

Vous décidez de fesser une quelconque chipie, une insolente, une irrespectueuse, une impolie, une arrogante, une impudente, une effrontée bref, une petite garce.

Ridicule, la voilà attifée d'un scaphandre intégral !... (Ce qui explique sans doute que la punie se marre carrément sur la photo précédente...)

Mais avec l'onésie originelle, la fessée reprend tous ses droits... Cul nu, la vilaine !...

Une autre forme de déculottage, puisqu'en fait, la demoiselle ne porte pas de culotte sous son onesie... 

Les amateurs auront reconnu Rosaleen Young, une des stars british du spanking. 

Kami Tora me fait penser que je n'ai finalement jamais dessiné une fessée en onesie !... 

Et pourtant, j'avoue une certaine tendresse pour cet accessoire, pas si fréquent à trouver dans nos contrées. Celui qui s'ouvre à l'arrière, veux-je dire... Variante moderne des pantalons fendus de nos grand grand mémés, qui restent un must d'érotisme fétichiste.

C'est pas l'tout, ça, mais les fêtes arrivent à grands pas. Qu'allez-vous faire pour Noël, par exemple ?... Là, bien sûr, je m'adresse à celles et ceux qui ne sont pas coincés en cette triste soirée par des shibaris familiaux, puisque pour ceux-là, l'affaire est déjà entendue : La dinde, la bûche, le mousseux tiède, l'alka-seltzer et au lit.

Mais les autres ?...

Se marier ?... Je déconseille vraiment, puisque ça conduit généralement à ce que j'ai posé en préambule.

Vous pouvez aussi choisir cette période pour vous faire faire un toucher rectal. C'est rassurant de savoir si sa  prostate se porte bien à Noël, non ?... Je parle évidemment des messieurs.

Il faut aussi penser au repas, qui se doit d'être succu lent, mais esthétique, dans la mesure du possible. (Ici, une répétition).

On ne peut pas éviter les recherches pour la décoration du sapin... Je vous conseillerais d'en rester aux boules classiques, mais vous faites comme vous voulez.

Terminer les courses de fin d'année en ayant l'air d'être vous-même un cadeau...

Vous offrir un poster, euh... Les fesses de Simon magnifiées par Constance, pour décorer votre salon...

Comme ici : http://roseviolette-ecriturages.blogspot.be/search?updated-max=2013-11-26T00:46:00%2B01:00&max-results=5

Il y a d'autres possibilités encore, je vais vous en parler très bientôt...

Vous pouvez aussi...

Prendre quatre garces qui jouent à personnifier les trois grâces...

Faire le ménage tout nu en guise de punition... (Après une bonne fessée, dirait-on.)

Entrer dans les ordres (j'avoue y avoir pensé en voyant cette photo...)

Vous convertir à l'islam...

Vous pouvez aussi passer la soirée à vous délecter d'un mouvement perpétuel, en pensant très fort à quelqu'un qui le mérite. ce qui devrait représenter une fessée d'environ 18.000 claques pour une durée de cinq heures... (Pour les passionnés uniquement).

Vous pourriez offrir une nana à votre écureuil, ça serait sympa.

Visionner des documentaires sur la vie des animaux...

Offrir de nouveaux bracelets à votre amie. Ca fait toujours plaisir. Mais elle doit les porter toute la soirée pour montrer qu'elle est ravie de votre présent...

Ou simplement lire un bon livre en compagnie de vos deux chattes...

Faire un peu d'exhib, c'est très à la mode depuis quelques années...

Vous avez déjà de quoi faire avec tout ça, mais j'ai encore de bonnes idées pour que vous ayez un Noël réussi...

Ainsi, Noël, c'est demain. 

Je vais encore vous donner quelques idées, mais je commence àêtre à court, moi... Voyons voyons... Pour l'instant, il y a de la tempête annoncée en Bretagne, mais à Bruxelles, et chez moi au cinquième étage, je vous promets que c'est intéressant. Le vent hurle comme chez les soeurs Brontë !...

Le vent, ça a parfois son charme. Vous pourriez vous poster au ras du sol, en faisant la manche, par exemple, et mater sous les jupes des filles... 

Ou encore, studieusement passer une ou deux heures devant le chef-d'oeuvre de Léonard...

Ou vous exercer au Kinbaku sur le fils de la concierge. Pourquoi lui ?... Ben je ne sais pas, moi !... Parce qu'il est plutôt mignon, comme ça, non ?...

Si vous ne craignez pas le bide du siècle, essayez-vous donc à la lévitation... Si les schoolgirls japonaises y parviennent pour quoi pas vous ?... Je dis bien : vous, because faut pas espérer que je me livre à cette expérience d'avance ratée...

Finalement, revenez donc au basique, au solide, à l'immuable, à l'irrépressible, au sublime !... Une belle et ronde paire de fesses, comme celle de madame Noël...

Et ne ménagez pas vos efforts, une fessée de Noël se doit, plus encore qu'une autre, rester dans les mémoires. Dans les anales, même, si vous me permettez l'expression...

Je vous vois bien, toutes et tous, à vous estropier en ouvrant des fines de claire ou des Oléron, alors que je bosse pour vous depuis trois heures. Parfaitement : TROIS heures !...

Alors, je vais faire un break et m'en ouvrir quelques unes aussi, des huîtres, avant d'essayer de boucler mon post pas trop tard. Je vous file deux trois images pour vous mettre en bouche.

Bon, à toute, je commence à avoir un creux.

Ca y est, c'est le 25 décembre et une fafiotte. Les enfants sages dorment encore, les autres peuvent aller vérifier dans les cheminées si leurs parents ont fait le boulot comme il faut.

Il y a aussi les mauvaises surprises, pour certaines méritantes...

Mais revenons-en à l'avant-Noël. 

Certaines n'ont pas eu vraiment de cadeau, traînant dans de vilains quartiers.

 D'autres, qui avaient à priori tout pour passer une bonne soirée on fait le mauvais choix...

Certains ont fait le bon, Noël ou pas !...

Et que dire de cette fille, que j'avais dessinée pour je ne sais plus quelle raison en 1994, qui se retrouve ...

Pin-up fessée du Noël espagnol d'"Azotainas Eroticas" aujourd'hui disparu, en 2004 ?...

DAME avait adoré le dessin suivant, dont elle me disait toujours qu'il la représentait parfaitement... Je pense à vous souvent, Dame. 

Et puis voilà demain, après les yeux plombés, les embarras gastriques, les regrets divers et inutiles, d'aucuns auront tout de même le coeur à s'amuser... 

Pourvu qu'il y ait de la neige !...

Rosaleen se rend chez une amie de la famille, une tante, autre chose, je n'en sais rien et je m'en tape allègrement. On va l'appeler Gladys, je trouve que ça ne lui va pas mal.

Gladys habite une somptueuse propriété du siècle d'avant, victorienne et d'un kitch à couper le souffle, quelque part en Angleterre, cela va sans dire.

Rosaleen, qui joue admirablement les gourdes au point que le creux de la paume me chatouille, devient illico un fantasme de la perverse Gladys.

Alors que la jeune fille prend un bain, Gladys l'observe par l'entrebâillement de la porte. Son esprit vagabonde. Elle s'imagine dans la salle d'eau, presque nue elle aussi, alors que Rosaleen lui demande humblement de la fesser... (1)

Jeux de mains sur culotte mouillée, claquements alternés de caresses...

Nous sommes loin de la fessée punitive ; tout ici n'est que jeu lesbien excitatoire. 

Mais Gladys aime se faire échauffer la croupe, et la voici bientôt sur les genoux de son sévère amant, que j'appellerai Peter.

Attirée par l'inimitable bruit des claques sur la peau nue,  Rosaleen colle son oeil à la serrure... Et choit dans la chambre, je vous passe les détails.

La voici à son tour fessée par sa grande amie...

Mais Peter exige une punition plus sévère. Rosaleen va devoir aller glâner dans le parc les branchettes dont elle fera...

les verges pour se faire fouetter.

En attendant, fessée à quatre genoux et deux mains pour la pauvrette...

Puis les verges fagottées par elle même servent à lui zébrer le derrière.

Gladys doit éprouver à son tour la sévérité de Peter, qui la condamne à la canne...

Mais Rosaleen, n'écoutant que son grand coeur, demande àêtre punie à la place de sa perverse amie, privilège qui lui est aussitôt accordé !... 

Tout se terminera au mieux, qu'on se rassure... 

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(1) Gladys porte aussi une culotte. Il semblerait que seule la nudité postérieure soit admise. Le film date de 2003.