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Les Lumières de la Nuit suite.

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Ainsi qu'il en est question dans les com's du précédent post -merci à Desdémone et à Ellie-, il s'avère que Grimshaw n'a pas peint deux fois le même sujet sous deux angles différents, mais bien deux fois la même maison sous le même angle !... Il n'empêche qu'un rigolo a inversé l'une des deux images. Dans quel but ?... Ca ne se fait pas en un clic, il faut le vouloir !... Mais à cause de cette andouille, on ne sait pas quel est le vrai sens des deux sujets !...

 

JAG

Peu de différences entre les deux tableaux. La couleur, oui, mais je doute fort de la justesse de celle-ci dans les reproductions.

 

Yew-Court,-

Ici, les pauvres lumières rougeâtres qui apparaissaient derrière les fenêtres de l'étage se sont éteintes. Et la femme et la fillette sont toujours à grelotter au même endroit... Qu'y avait-il dans l'esprit d'Atkinson, lorsqu'il a peint ces deux oeuvres presque similaires ?... On ne peut qu'imaginer.

Il y aurait, me dit-on dans l'oreillette, une version jour et une version nuit. Je ne trouve pas cela très visible, et on se demande ce que la dame et sa môme font à cet endroit précis !... Elles ont attendu toute la nuit ?...

 

Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter encore quelques toiles, surtout que Desdémone voulait du brouillard...

 

Atkinson (4)

Et toujours ces petits couples...

 

Atkinson (1)

Le célèbre fog londonien. Celui-là qui régnait aussi dans les ruelles sordides de Whitechapel, où opérait "Jack the Ripper", en 1888...

 

Atkinson (2)

 

Atkinson (3)

Et voilà. Le jour se lève. L'unijambiste sort de l'hôpital, s'appuyant sur l'épaule du gosse au cerceau.

Raconte-nous encore des belles histoires, Onc' Atkinson !...

 

 

 

 

 


Interlude

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 Quand j'étais marmot, déjà, je n'aimais pas le froid. Mais décembre, c'était synonyme de bataille de boules de neige (sauf quand il n'en était pas tombé), et bien que ça me file l'onglée et les doigts mauves, c'était quand même poilant. Après, quasi-systématiquement, il y avait le rhume, le nez qui coule, le thermomètre dans le fion et le Dr. Drouet.
Mais décembre, c'était aussi Noël, et bien que je n'aie pas cru longtemps au gros rougeaud de chez Coca-cola, il y avait quand même les cadeaux -plutôt modestes chez moi, d'ailleurs- et puis, pas d'école pendant une semaine, et ça c'était chouette, vu que je considérais l'enseignement public comme un gravier dans ma sandale.

A présent que tout cela est loin, je déteste toujours le froid, mais j'évite avec soin les tristes réjouissances obligées, et nulle bataille de neige ne m'égaye le mois de décembre. Comme je ne vais plus à l'école, je me fiche complètement des vacances. Par contre, ce qui est resté, c'est le médecin. Pas le même, naturellement. Mais il ne chôme pas, avec moi.
L'hiver est une période odieuse.

Tout cela pour ne rien expliquer du tout, mais j'ai été fort perturbé ces derniers temps, et je n'ai pas pu faire ce que j'avais prévu pour le blog. Afin, cependant, de ne pas vous laisser mariner trop longtemps -surtout après un sujet un rien sérieux comme les nuits froides d'Atkinson Grimshaw-, je vous replonge dans une ambiance plus habituelle à ces lieux, avec quelques vigoureuses animations. Enjoy !...

 

 

Anim (1)

On appréciera le look dépenaillé du jardinier... A moins qu'il ne s'agisse du maçon venu reboucher quelques fissures...

 

Anim (4)

Fessée robuste, grand classique du genre, avec schoolgirl fessue à souhaits.

 

Anim (6)

 Keira Knightley et Michael Fassbender dans l'excellent "A Dangerous Method", de David Cronenberg.

 

 Anim (7)

Made in "Girls Boarding School", sans équivoque !...

 

Anim (5)

Branlons Toutankhamon... Et de rire !... Et de rire !...

 

Anim 0

Cadeau idéal si vous êtes gênés aux entournures. Des heures d'amusement grâce à quelques bouts de ficelle... La joie des enfants, la tranquillité des parents !...

 

Anim (9)

Ambiance thriller, film noir américain des années 50... En plus osé, bien sûr... Mmmh...

 

Anim (3)

 

alim030[1]

 

A la votre les p'tits loups !... Je me remets au boulot !...

 

 

 

Vingt-cinq Décembre

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Comme tous les ans à la même date, c'est Noël. Quel conformisme !...
Je ne vais pas revenir sur mon rejet des fêtes obligées, et de celle-ci en particulier, mais cette fois, contrairement aux précédentes, je ne cèderai pas un pouce de tes reins. Pas de sapin enguirlandé semeur d'aiguilles et de courts-circuits, pas de gros barbu, pas de neige, pas de ritournelle étoilée à la guimauve, pas de petits souliers ni de Tino Rossi. Nada. Je vais juste vous raconter des trucs comme ça me vient, et vous en montrer aussi. Ca sera mes cadeaux. On verra bien si ça vous plaît... Dans le cas contraire, je vous préviens : ce n'est ni échangeable ni remboursable.

Ma seule concession à Noël (et à perpétuité), Ce sera cette jolie photo :

 

Betty-Noel

Non, je n'ai pas l'image sans le panneau, mais j'en ai d'autres...

 

betty3

Betty Page, la pin-up personnifiée, la fille de papier en os mais surtout en chair, qui semble avoir été conçue sur le capot d'un Mack, à moins que l'on ait carrément construit le camion autour de ses formes bandatoires !...
Les Américains étant ce qu'ils sont, et qu'ils étaient dans les années 50, les pin-ups décoratives des bahuts étaient naturellement beaucoup plus habillées. Si vous êtes sages, je vous montrerai Betty avec une culotte...

 

Betty-2

Le fouet n'est jamais bien loin dans les photos de Betty, parfaitement switch.

 

Betty4

Les photos féticho d'Irving Klaw, le pygmalion -et plus encore- de Betty, mériteraient un sujet. J'y réfléchis.

 

Betty-Jesus

Restons-en sur ce montage sans prétentions, de Miss Page divinement fessée !...

*****

 

L'éducation d'antan, et particulièrement l'enseignement, à l'école, au lycée, au collège, a généré un nombre incroyable d'illustrations. Et aux quatre coins de la Terre qui, ainsi que nous le savons, (*) est non seulement plate, mais carrée.

 

Allemand

Les procédés pour punir un méfait, l'indiscipline, ou aider le cancre à se souvenir des affluents du Rhône sont quasi-toujours les mêmes, avec quelques variantes. Ici, la badine, et une belle brochette de jeunes Teutons se faisant tancer. Au premier plan, un banc recouvert de cuir dont la fonction semble évidente. A droite du cadre, un tabouret supporte des badines de rechange et ce qui semble être une ceinture. Gageons que ces drôles vont s'en prendre une soignée !... Le môme de droite se caresse préventivement les fesses...

Un dessin techniquement excellent. Toutefois, la perspective et les lois de la gravitations voudraient que la chaise de gauche arrête de faire de la lévitation.

 

Anglais

Aux verges et en public. Aïe ! Aïe ! Aïe !...

 

Américain

Plus rustique... Une classe du vieil Ouest, vraisemblablement, sous le pinceau habile de Norman Rockwell. L'arme punitive du teacher est une branchette de je ne sais quoi, mais qui doit bien se sentir.

 

Vilains-garçons

Mais l'enfance enfuie, dans certains établissements de rattrapage...
Sûr que quand la prof manie un paddle grand comme une planche à repasser, on fait moins son intéressant !...

 

Mmmmhh

 La sévérité des collèges anglais n'est vraiment pas usurpée. Ici, la prof, miss Spankwell, punit durement mister Courtebeat à la cane, pour s'être érigé sans avoir levé le doigt avant.

Rassurons-nous, on fessait aussi dans les écoles françaises, hein ?... Mais j'ai pas d'images sous la main. Alors, un petit Malteste ne déparera pas...

 

Malteste2

Le temps qu'il doit falloir pour mettre cul nu une vilaine fille ainsi harnachée !...

 

Malteste

Une belle étude de Louis Malteste. Crayon rehaussé de gouache sur papier teinté. L'oeuvre a un nom. Vous n'allez pas me croire... ça s'appelle : "Femme nue de Dos". SI !... La cellulite est parfaitement rendue, qui ne gênait pas à l'époque. Les magazines féminins parlaient cuisine et broderie plutôt que de s'occuper de vos fesses !...

(*) Celui ou celle qui ajoute : "de Marseille", je l'envoie chez Miss Spankwell.

 

*****

 

Du coup, ces images de la "Belle Epoque" -qui était loin d'être belle tous les jours-, m'évoquent quelque chose... Je vous raconte.


Sur la Butte Montmartre, il y a une petite bicoque, plantée juste au coin de la rue des Saules et de la rue de l'Abreuvoir. Elle est là depuis fort longtemps et y est encore aujourd'hui. Vu son état de décrépitude dans les années 1910, je gage qu'elle fut construite avant le siècle. Le siècle d'avant, vous me comprenez.

 

072_001

En passant soit dit, ce décor ne respire pas la richesse... Alors qu'aujourd'hui, pour habiter à Montmartre, faut allonger ses talbins.

 

Utrillo1

Avec sa médiocrité habituelle, Maurice Utrillo peignit la petite maison.

 

Santiago Rusiñol

 Il ne fut pas le seul. Le peintre espagnol Santiago rusiñol (qui peignit beaucoup Montmarte) la représenta également. Avec davantage de talent. Elle semble assez pimpante, alors, la maisonnette...

Drapé dans son manteau noir, botté, coiffé de son gallure à large bords, l'écharpe écarlate flottant au vent comme un drapeau, Aristide Bruant passait tous les jours devant la petite maison pour se rendre, à quelques dizaines de mètres de là, rue des Saules, dans son cabaret à la sulfureuse réputation : "Le Lapin Agile".

 

Aristide-Bruant

 Belle prestance, quand même, l'Aristide !...

 

Bruant-Lautrec

 La célébrissime affiche créée par Toulouse-Lautrec.

 

Le Lapin à Gilles

Oui, l'antre du chansonnier fut aussi baptisé : "Le Cabaret des Assassins"...

 

A Montmerte

Pas toujours très compréhensible pour qui ne parle pas l'argot de cette époque, mais la vraie voix gouailleuse de Bruant qui nous parvient cent-cinq ans plus tard, c'est inestimable. (**)

 

Utrillo-2

Et Utrillo barbouilla la maison d'un peu plus loin, au carrefour avec la rue Cortot...

 

Rue des Saules 1911

Parfois, une jolie jeune femme brune au lourd chignon sortait de la petite maison, et Aristide, fort galamment, soulevait son vaste feutre pour lui adresser un respectueux salut. La jeune dame baissait les yeux, rasait les murs et filait prestement par la rue de l'Abreuvoir, sans voir le sourire probable du chantre des apaches et des rôdeuses de barrière...


 
Aristide-Bruant2

 

Les années passèrent. En 1913, la dame mit au monde une fille, et le jeune couple émigra vers Bagnolet, rompant avec trois générations de montmartrois... Puis ce fut la guerre, mais c'est une autre histoire.

 

La maison

De plus en plus décrépite, la petite maison, à laquelle on avait ajouté une fenêtre arrondie, fut un jour retapée et peinte en rose.

 

la-petite-maison-rose-utril

Encore plus bourré qu'à l'ordinaire, Utrillo en profita pour peindre à nouveau le site, quasi-méconnaissable après qu'il eut supprimé l'étage supérieur !... Il paraîtrait que c'est cette croûte qui l'a rendu célèbre. Comme quoi il en faut peu.

 

Eh bien, la Maison Rose est plus que jamais rose, et elle abrite, depuis plusieurs décennies, un restaurant fort apprécié des touristes.

 

La-Maison-Rose

 

 

Oui oui oui, dites-vous... Et alors ?... Où est l'astuce ?... Où est la chute ?... Ok, en fait, ça n'a guère d'intérêt que pour moi, mais il se trouve que la jeune dame que j'ai évoquée plus haut était ma grand-mère... Et ma mère est née dans cette baraque, en juin 1913.

(**) Si vous voulez des cours d'argot, passez donc me voir !...

 

*****

 

Vous fûtes nombreuses à m'implorer à genoux, les mains jointes et tremblantes, les traits douloureux, au bord des larmes, tandis que je faisais briller négligeamment mes ongles en les frottant sur mon revers, pour que je daigne publier quelques unes de mes oeuvres impies dans ce post. Soit. C'est Noël.
Des crobards, je sais que vous aimez bien, quelques déjà vus, et des inédits de chez inédit...

Mais j'ai déjà beaucoup écrit, place aux images !...

 

 Crobs (2)

 

 Crobs (3)

 

Crobs (6)

 

Crobs (7)

 

Spanking (18)

 

Spanking (34)

Couic !...

 

Crobs (5)

Vous connaissez la version terminée de celui-ci...

 

Crobs (4)

 

Humo (92)

De circonstances...

 

Crobs (1)

Je cherchais la version achevée de ce croquis ; je n'ai pas trouvé l'original mais la version imprimée en double page :

 

Whip1jpeg

C'est encore plus amusant... Vous pouvez juger des textes édifiants que les rédacteurs collaient autour de mes dessins !...

 

Whip3jpeg

Aaaah, la joie du faux courrier des lecteurs !...

 

Whip3

Un des pisse-copie m'avait même consacré un article élogieux de six pages...

 

 

Révélation1

 

Révélation2 - Copie

 

Bon, ben c'est pas que je m'ennuie, mais ça commence àêtre lourd, ce post !... J'espère que vous le digérerez bien, surtout après votre gueuleton de Noël... Aspirine/Alka-Seltzer, recette éprouvée !... Allez, une dernière blagounette, et je vous fais la bise !...

 

 Humo (59)

 

 









 

 

 

 





Enfin !... L'hiver est là !...

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Ça fait une semaine que j'entends ça à la télé, à la radio, et je le lirais sans doute dans la presse si j'achetais  autre chose que le "Canard Enchaîné".
L'hiver est ENFIN là !... On l'attendait le froid, on l'appelait de nos voeux, le thermomètre en-dessous de zéro !...  Comment peut-on se satisfaire d'un hiver où on boit son verre frais en terrasse ?... C'est l'hiver, faut qu'on se les gèle, sinon c'est la déprime !... On en voulait de la neige, pour aller glisser hors-piste vèrs la boite à dominos !... Là-dessus il y en a eu, de la belle blanche, ça a fait des dizaines de kms de bouchons, des crises de nerfs et de la tôle froissée, sur les routes qui vont, euh, oùça ?... Mais à la neige, bien sûr !... Et personne n'était content. Faudrait savoir ce qu'on veut, je trouve...

 

Glagla-!

Enfin bon, le froid peut présenter un certain intérêt. Pour calmer quelques chaleurs...

 

Au frais

 

Mais foin d'humour acide. Bien au chaud, je l'espère pour vous, vous allez fêter le nouvel an. Qu dites-vous de ces petits sablés appétissants ?...

 

Bredeles1

On est pas loin des pêches chinoises ou des massepains fessés dont je vous ai entretenus il y a peu. C'est Alsacien, ça s'appelle des bredeles.(1) Remarquez comme c'est pratique : on met des soutiens-gorges aux fesses, et ça devient des seins !...

Si vous faites des photos de votre soirée, pensez bien à tous les détails.

 

Dommaaage

Les photos de groupe mal contrôlées peuvent avoir des effets désastreux...

 

Je l'frai pu

Et surtout, ne picolez pas trop, madame risque de vous mettre une danse qui n'aura rien d'un slow !... Tiens, à propos...

 

YT-(1)

Une petite vidéo de fessée plutôt sympathique. L'éclairage assez recherché, qui laisse dans l'ombre totale le décor et préserve les traits du fesseur au lieu de le cadrer sous le menton, est très inhabituel dans ce genre de clip.

Il ne s'agit point ici d'une fessée punitive, bien au contraire !... Mais c'est très charmant. J'allais dire : "raffraichissant", c'est sans doute osé comme terme... Le titre est un peu long : "La Fessée, étape première de la production d'endorphines et du subspace qui en découle... "Le clip est accompagné d'un texte qui approfondit cette déclaration.Cela semble indiquer qu'il s'agit d'une réalisation française, ce qu'il convient de saluer. Non par chauvinisme, mais bon Dieu, on croirait que les vidéos de spanking sont exclusivement anglo-saxonnes !...

 

YT-(3)

YT-(5)

YT-(6)

YT-(2)

Ça se passe sur youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=kc_KgH-DNLI

 

Ah, justement, j'ai trouvé des documents inédits, qui prouvent que la NASA nous a caché bien des choses. Quand Armstrong et Aldrin ont été faire les marioles sur la Lune, ils ont trouvé de la poussière pire que chez bien des gens, pas d'air, une faible pesanteur qui les obligeait à se balader avec des enclumes accrochées aux pieds, il faisait horriblement froid. Je savais ça depuis que je lis des BD de Science-fiction. Et quoi encore ?... Rien. Tu parles, Charles !... On nous a raconté ce qu'on a bien voulu, comme c'est le cas pour tout, et on a gobé, comme des zozos.

Et bien moi, je balance un scoop planétaire :

 

ON A FESSÉ SUR LA LUNE !...

 

Lune1

Lune2

Et soi-disant, on y va plus, sur la Lune. Ca coûte trop cher, et pis y'a rien à voir. On nous prend vraiment pour des glands. Moi, je dis qu'il s'en passe de belles, chez les Sélénites !...

 

 Je pourrais continuer longtemps comme ça, à vous raconter des calembredaines, mais si je veux poster aujourd'hui (et je veux), je vais devoir conclure. Je suppose que quelques dessins vous feront plaisir, et je vais en rester là. On a une année toute neuve pour la suite...

 

 

Bondage (72)

 

Révélation4---

Whip2

Voilà. Chers amies et amis du blog, je vous fais la byze, et je vous souhaite traditionnellement :

 

Une Super Méga Bonne Année 2015 !

 

Dibujo-1

 

 

(1) D'où l'expression typiquement alsacienne : "se faire remonter les bredeles". Si.

 

 

TRISTESSE ET COLÈRE

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Charb

 

Je revenais de chez ikea. Pas le temps d'ôter mon parka, skype balance sa ritournelle. C'est mon cousin : "Tu as entendu la nouvelle ?"  Un mail d'une amie tombe en même temps : "Vous avez lu ?" Fraise me fait signe, Ellie me téléphone de Paris, Karencita d'Espagne. Marco m'appelle, il a des sanglots dans la voix. J'apprends que Cabu, Charb, Wolinsky,Tignous et Honoré ont été massacrés. D'autres aussi, comme tonton Bernard, Bernard Maris, et deux policiers. On arrive à 15, je crois.

En France, et dans les pays civilisés en général, on est libre d'exprimer ses opinions, quels que soient les sujets. L'Angleterre va plus loin, qui permet aux égorgeurs de prêcher au coeur de Londres l'extermination des infidèles. Une liberté d'expression qui rejoint la connerie.
Mais pour les fils de truies qui se mettent à imposer leurs lois sanguinaires chez nous, représenter en quelques traits humoristiques leur dieu vaut la mort. Je me demande toujours s'il ne faut pas avoir des excréments plein la boite crânienne pour embrasser une telle religion -sauf quand on est né dedans avec le conditionnement psychologique que cela représente.

Charb et les grands de "Charlie Hebdo" avaient été condamnés à mort par un de ces mouvements islamiques, je ne sais lequel, car il y en a plusieurs. Tous aussi abjects les uns que les autres, mais avec des nuances dans la bêtise et l'odieux. Ca aura pris plus d'un an, mais ces ordures seront arrivées à leurs fins. En pure perte... La relève est là. Et contrairement aux égorgeurs, les dessinateurs satyriques ont des couilles.

 

Ruben

 

Handsford



Aujourd'hui, j'ai de la peine. Et une Haine formidable. C'est tonique, la haine.

Waldo


 

 

 

 

Article 1

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Je voulais en terminer avec les derniers évènements ; on peut en discuter à l'infini mais cela ne mènerait nulle part. Et puis ce dessin me parvient, superbe aquarelle, dernier hommage du grand Milo Manara à son ami Wolinsky. Je ne pouvais pas le passer sous silence.

 

manara_vignetta-U1703465306081DdH-U230827779682SPH-420x620@CorriereVeneto



A lire, cet interview de Manara :

http://corrieredelveneto.corriere.it/veneto/notizie/cronaca/2015/10-gennaio-2015/manara-islam-radicale-peggiore-minaccia-la-nostra-liberta-230827779682.shtml

Oui, c'est en Italien, bon, y' a des traducteurs, hein !...

Avec le Temps...

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Quand j'étudie le parcours de mes grands aînés du dessin, comme Les regrettés Giraud, Gillain, Franquin, Gillon, et tant d'autres, (même des encore vivants !...) je suis toujours passionné par l'évolution de leur graphisme au fil du temps. Même parvenus à un certain âge et à une technique éprouvée, leur style évolue encore, peu ou prou. Les premières bandes de Blueberry n'ont pratiquement rien à voir avec les dernières... Le lieutenant des débuts était carrément inspiré par le profil aplati de Belmondo, avant d'acquérir sa gueule de héros véritable ne devant rien à personne, fignolée pendant au moins dix ans  !... Je parle surtout de style, pas du "savoir" dessiner. On ne sait jamais parfaitement dessiner. Ceux qui le prétendraient sont juste des prétentieux !...


En fouillant dans mes multiples dossiers et cartons, (ça me prend, parfois) je retrouve des dessins oubliés, publiés en leur temps. Je ne parle que de la période "Waldo", of course, il y en a eu d'autres. La différence entre ces images et les dernières (de 1988 à 2000) est assez marquée, surtout au plan technique. Les premiers temps, je travaillais assez BD, avec un encrage encre de chine ou -moins marqué- au stylo bille, et couleurs Ecoline ou Mécanorma. Le vrai changement  est venu avec le travail aux markers, technique qui ne ressemble vraiment à aucune autre. Enfin si, ça ressemble à de l'aquarelle, mais c'en est pas du tout !...

Voici donc quelques images de la préhistoire Waldo...

 

Humo-126

 

Humo127

 

Humo128

 

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Humo130

 

Pour l'inspiration et les gags navrants, là, rien de changé !...

Carte Blanche à Fraise

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 En consultant (comme on dit dans les émirats) les archives du blog, je me rends compte que je n'ai  que trois Cartes Blanches.  Quand je pense que de mauvais esprits ont osé prétendre que je faisais ça pour que d'autres bossent à ma place, je me dis qu'il y a de sérieuses fessées qui se perdent.
Mike a ouvert le bal, puis Ellie nous a concocté un de ces photoromans dont elle a le secret, et enfin Jean-Jacques nous a servi une histoire fantastique pleine de fragrances...
Deux hommes, une femme. Pour respecter la parité, et surtout parce que j'en avais envie depuis longtemps, j'ai proposé la chose à Fraise.

La Fraise, on ne la présente pas, tout le monde la connaît ; c'est l'idole des marchands de cravaches, le désir secret de bien des spankers, (inutile de nier, je le sais !) Et je vous en ai bien souvent parlé ici. Si vous ne connaissez pas son visage, vous avez tout de même une idée de son avenante silhouette, qui a inspiré beaucoup de mes billets.
Elle écrit aussi, à ses heures... Et elle écrit bien.  Vous allez pouvoir le vérifier une fois encore.

CARTE BLANCHE À FRAISE :

 

 

 

Un jour, il y a déjà quelques semaines, il m'a dit : « Chérie (c'est moi), j'ai envie de vous laisser une carte blanche pour le blog ». Cela faisait longtemps qu'il m'en avait parlé, sans vraiment insister. Mais cette fois, c'est la bonne (non,  pas Rose !!), je l'ai mon heure de gloire ! Tout un article rien que pour moi, où je pourrai dire tout ce qui me passe par la tête, où je pourrai montrer tout ce qui me fait envie de montrer ! Alors j'ai accepté, évidemment, avec beaucoup d'enthousiasme.

Je sais quasiment depuis le début ce que je veux publier, mais un texte brut, pour un blog, c'est pas terrible-terrible. Il faut des images, une intro, quelque chose qui donne envie de lire le texte... Et ça, ben... j'ai jamais fait. Moi, mon truc, ce sont les récits. Les récits de fessées. Les narrations de scènes vécues, ou de fantasmes inavoués, les effets de manches, les envolées lyriques, les... ouais bon... vous avez compris. Et le texte, je l'ai ! Il est là, dans mon classeur. Je l'ai lu, et relu, j'ai changé des mots, une fois, deux fois, dix fois, et il est prêt ! « Alors quoi ? Qu'attends-tu Fraise ? », me direz-vous, et vous auriez raison de le dire ! Sauf que pour me publier, mon éditeur et Ami veut autre chose, quelque chose qui fasse un article, un beau, un plaisant article. Je suis restée donc plusieurs mois à cours d'inspiration, à chercher ce que je pourrais bien raconter pour introduire mon histoire.

J'ai bien pensé vous parler de Brassens ; ceux qui me connaissent savent ma passion pour Brassens. J'aurais pu par exemple vous montrer ce clip de la désormais célèbre Fessée avec des illustrations d'Edika très marrantes, pas piquées des hannetons :

la Fessée

...Ou encore vous montrer une photo qui m'avait été envoyée un jour, où l'on peut voir Tonton Georges avec sa guitare, ses chats, et un martinet à trois malheureux brins, qu'on se demande bien ce qu'il fout là, au premier plan :

 

Brassens martinet

 

Mais bon, tout ceci n'avait pas franchement de rapport avec mon histoire...

J'ai pensé alors partager quelques citations d'auteurs qui me plaisent bien, histoire de faire mon intéressante... C'est toujours étonnant de voir que les grands penseurs ont avant nous donné des leçons de discipline.

Victor Hugo, par exemple, saviez-vous qu'il avait dit en parlant à une vilaine, juste avant de la fesser, pour couper court à d'infinis palabres : « Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l'action » ?

(Extrait des "Misérables")

Hugo
(Qui vous savez)

 

meadows

 (Paula Meadows)

 

 

...Ou bien, que doctement, le grand Victor s'était exercé, au coin d'une table de bistrot à enseigner la nécessité du câlin post-punition à des mal-fessants : « Mais si l'on ne peut pardonner, cela ne vaut pas la peine de vaincre ».

(Extrait de "Quatre-vingt-treize")

 

 

Hugo 3

(artiste inconnu)

 

 CLEF 01

(L'ami Mike)

 

Saviez-vous encore, qu'au cours d'une séance BDSM où il se la pétait vraiment, se faisant appeler Dieu (carrément!), il a assénéà son soumis qu'il jugeait un peu trop obéissant à son goût, une phrase complètement folle :« Au fond, Dieu veut que l'homme désobéisse. Désobéir, c'est chercher ».
(Extrait de "Tas de pierres")

  

PR ESP 01

(L'Ami Mike encore)

 

WGay

 (Qui vous savez)


Et ce brave Voltaire, croirait-on qu'il a lancé la petite phrase assassine : « Il faut rougir de commettre des fautes et non de les avouer »à l'une des femmes dont il s'occupait et qui, par une pudeur déplacée, ne parvenait pas à confesser ce qui allait lui valoir une magistrale correction ?

 

anton008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (Anton)



Et Proust, qui, connaissant trop bien le dur chemin de la discipline, avait exprimé la sentence frappée au coin du bon sens : « On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner ».

(Extrait de "A l'ombre des jeunes filles en fleurs")

 

Frollo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Leone Frollo)

 

anton022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (Anton)

 

Ainsi, nous pouvons constater que les grands penseurs ont posé les bases de la discipline et que nous n'avons rien inventé.

Intéressante conclusion, mais les liens avec mon récit ne sont pas évidents... Et les illustrations ne sont pas si proches de ce que je raconte dans mon petit texte...

Donc, consciente que mes citations ne me permettraient pas d'introduire valablement mon sujet, et sans perdre le nord, j'ai demandé au Chef Waldo (entendre rédac'chef, pas chef indien !! mettez-y un peu du vôtre, sinon, on ne va pas s'en sortir), j'ai demandé au Chef, disais-je, d'illustrer ma petite histoire. « Pis comme elle vous concerne directement, vous pourriez même y prendre goût ». Et d'ajouter : « Rien qu'un p'tit crobard, c'est pas grand'chose, ça vous prendrait à peine une heure ». Peine perdue. « Nenni, m'a répondu l'Affreux, débrouillez-vous sans moi. Et d'abord, si je faisais le dessin - je vous prie de noter l'absolu conditionnel - ce ne serait plus la carte blanche de Fraise ! » PIPO ! Il veut pas dessiner, voila son problème (et le mien par voie de conséquence).

Tant pis, puisque c'est ainsi, je vais la dessiner moi-même mon illustration ! Vous l'aurez voulu ! Alors, j'ai pris mon bloc de papier cartonné, mon crayon HB, une gomme et j'ai essayé... Essayer est le mot qui convient... Je vous montre, mais juste pour rigoler, hein, parce que si en se concentrant bien, on peut entrevoir ce que j'ai voulu représenter, il faut vraiment le vouloir mmh...

 

Brouillon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On ne se moque pas !! Je dois me rendre à l'évidence (le rire sarcastique du cher Waldo m'y a d'ailleurs bien aidée) : ce dessin est à jeter... Cela ne fait rien, je ne me décourage pas. Je suis nulle en proportions, oui... et en traits, et en ombre, et en lumière... mais alors, pourquoi ne pas le décalquer ? Facile : suffit d'afficher une photo dans la position, et avec mon désormais fidèle crayon HB et une feuille de papier minable, cette fois (pour la transparence), bien positionnée sur l'écran de mon ordi, en deux coups de cul, hier à Pau, j'aurais des contours nets, et des proportions justes. Voila donc que je dispose la feuille sur l'écran et que...je me lance... Constatez vous-même... (La cravache a été ajoutée dans un deuxième temps).

 

Calque 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien que complètement triché, le résultat n'est pas vraiment à la hauteur de mes espérances. En plus je constate qu'il manque des trucs... Alors, ben, on retrousse ses manches, et hop hop hop. Voila que je m'interroge sur la position de la cradine (hybride de badine et de cravache). Je tente de la déposer un peu partout, pour voir. Moitié décalqué, moitié main levée, voici ce que ça donne.

 


Calque 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela ne me plaît toujours pas, mais mon envie de sortir quelque chose s'affirme. Et puis, je n'aime pas tellement tricher... Donc, je décide de faire une ultime tentative : je prends le brouillon 1, et les décalques 2 et 3, et je m'y recolle. Je livre le truc à votre appréciation. Merci d'éviter les tomates, ou alors de viser exclusivement  le cul de la fille...

Dessin fini

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... Je n'ai pas eu le courage de l'habiller.

 

 

Devant ce cuisant échec, j'ai donc abandonné l'idée du p'tit dessin inédit : vous n'aurez pas d'illustration pour mon récit.

Cliquez sur le bouton de l'ascenseur pour accéder à l'étage « Histoire de fessée ».

 

L'ascenseur

 

 

 

 


Perspective

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Voici trois images, de provenance allemande. Trois aquarelles, visiblement.

 

Le Banc (1)


La première est une illustration, parue dans je ne sais quel ouvrage ou revue, accompagnée d'un texte que les divers traducteurs que j'ai sollicités se sont montrés incapables de traduire. Que celles ou ceux pratiquant la langue de Freud veuillent bien nous éclairer, ce serait super sympa.
On y parle d'un banc de punition (les liens et le bouquet de verges traînant au sol justifiant cette hypothèse), et d'un "dessin moderne"... Cette image (non signée) doit dater des années 1920.

Le dessin est assez correct, avec toutefois un petit problème dans le raccourci des jambes, qui provoque une importance exagérée du fessier et fait à la dame des petites pattes... Mais bon, pas de quoi fouetter un... Euh, je ne fouette pas les chats, personnellement.

Mais cette illustration a inspiré des artistes amateurs, tout aussi anonymes...

 

Le Banc (3)



Ici, l'auteur a reculotté la dame, et elle n'est plus immobilisée sur une planche rude et inconfortable. Plus question de punition, juste une jeune femme à plat-ventre sur un lit. Les jarretières sont reproduites avec fidélité... Mais l'erreur dans la perspective des jambes ne s'est pas améliorée. Aggravée, peut-être...

Troisième version. Ce nouvel artiste inconnu est revenu à l'esprit punitif. La dame, sous-vêtue d'un pantalon fendu largement ouvert, arbore un derrière bien rouge attestant d'une fessée récente.

 

Le Banc (2)



Mais là, si La proportion est juste jusqu'aux jarretières, les jambes semblent appartenir à quelqu'un d'autre !...

La loi de la perspective est dure, mais c'est la loi (1) et il est dommage de ne pas en posséder les principes lorsqu'on fait dans l'image se voulant réaliste. Cela dit, les deux dernières aquarelles n'étaient sans doute pas destinées au public. Mais même pour soi, il est tout de même dommage de foirer un dessin...

(1) Comme celle de la pesanteur, vous me suivez ?...  





Tu l'as vu ?...

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L'exhibitionnisme est toujours représenté par un vicelard masculin libidineux. Hélas, mille fois hélas, il est à craindre que cette peu ragoûtante image soit la plus habituelle.

 Claude Berri, dans "Stan the Flasher", dernier film réalisé par Serge Gainsbourg, ou mieux encore, "Pervers Pépère", la BD de Gotlib, sont assez représentatifs.

 

Photo Marie Clérin

Je n'ai pas d'image évidente de Claude Berri montrant sa zézette, mais je trouve très belle cette photo de tournage de Marie Clérin.

 

 

Gotlib

Pervers Pépère qui, ici, loin de ses coupables activités, instruit une petite fille.

 

L'exhibitionniste aime donc à exposer, dans l'ouverture soudaine d'un vieil imperméable, sa bite molle et ses balloches pendantes. Devant des femmes, naturellement. Bien que l'exhibitionniste soit généralement impuissant et incapable de violer qui que ce soit, (ce n'est pas son but) montrer son service trois-pièces en public est un délit. Mais ces types sont des malades, c'est du moins la faculté qui le dit.

Heureusement pour nous, les hommes -et pour les dames qui savent apprécier les jolies choses- l'exhibitionnisme féminin se porte à merveille, croît de jour en jour,  et les filles qui s'y adonnent sont loin d'être malades !...  
J'enfonce une porte béante en évoquant les plages où fleurissent les seins nus et les fesses protégées des regards par un fil médian mais là, c'est de l'exhib de masse, et trop d'exhib tue l'exhib !...

Prenons un exemple : un type quelconque flingue dans la rue un quidam qu'il ne connaît pas. C'est un assassin. Deux-cents mecs avec des uniformes en crèvent des tas d'autres qu'ils ne connaissent pas davantage, ce sont des héros. Seulement, bien sûr, si l'on est dans le même camp qu'eux, cessez  de m'interrompre.

Donc, un individu qui montre son cul en public est un sale exhibitionniste ; mais si un millier d'autres font pareil en même temps, ce sont des estivants. Alors, puisque tout le monde expose son cul, plus personne n'y fait attention. Sauf sans doute quelques érotomanes dangereux, mais je n'en connais pas personnellement. Enfin, un ou deux, peut-être, mais je ne donnerai pas de noms.
Du coup, pour que la chose ait du sel -voire du piment, il faut braver les interdits en se dévoilant dans des endroits incongrus. Des tas de jolies nénettes, coachées par leur petit ami ou un photographe (vidéaste) persuasif (les deux, pourquoi pas ?) se mettent à se promener intégralement nues dans des rues passantes, s'installent à des terrasses de restaurant, font des choses sales, se mettent des trucs dans le derrière que c'en est pas croyab' m'ame Royale, quelle-époque-décadente-y'a-des-fessées-qui-s' perdent !... Il y en a des milliers sur internet, et je n'exagère pas.

 

exhib-vélo

Celle-ci, faut des motards pour l'arrêter... En plus, elle a le droit de passer au rouge !... Je la ferais bien passer au rouge pour lui apprendre la décence, moi, à cette éhontée !...

 

Exhib

Celles-là s'y mettent à deux !... C'est trop !...

 

Dahmane

Cela dit, l'idée de photographier des créatures dénudées dans des lieux peu propices ne date pas d'hier. Je m'y étais d'ailleurs exercé avant que cela ne devienne courant... Je retrouve, dans ce qui reste de ma bibliothèque, ce recueil de photos qui date de 1988. Sympa. On sent Raphaëlle (le modèle) un peu coincée, guettant la possible arrivée d'un gêneur. C'était pratiquement les débuts de Dahmane, qui a bien récidivé depuis lors.

 

Newloock

Un peu plus tard, un  reportage d'une vingtaine de pages dans "New-look" va plus loin, et la nénette n'a vraiment pas froid aux miches !... Ces deux exemples ne sont pas exhaustifs, loin de là, mais je ferai un sujet plus tard sur l'exhib' et je ne vais pas brûler toutes mes cartouches !...

Et puis, depuis qu'il y a des fonctions photo sur les téléphones, le "selfie" et né et grandit à vue d'oeil, si j'ose dire.
Le selfie, vous ne l'ignorez pas, consiste à se photographier soi-même en tenant l'appareil à bout de bras, seul ou accompagné, et pour n'importe quel motif. Bien logiquement, cette mode a engendré quelques pratiques moins innocentes que de se tirer le portrait, le sourire idiot, sur le Pont des Arts, avec son boy-friend où sa meilleure copine. Il va de soi que la belle image n'est pas le but recherché, mais il peut arriver que ce soit plaisant à l'oeil.

Les filles ont commencéà photographier ainsi leurs charmes les plus arrondis (et les autres aussi)  souvent avec l'aide d'un miroir, ce qui est évidemment plus pratique pour immortaliser son cul. Mais, si ces demoiselles gravent dans les pixels et dans le privé leurs charmes intimes, la locomotive de l'exhibitionnisme est tout de même sur les rails, puisque ces images se retrouvent sur le net... Et qu'on ne me raconte pas que ce sont toujours des indélicats qui les ont publiées, tandis que la malheureuse jeune fille qui s'était innocemment cliché l'entrecuisse s'apprête à aller noyer sa honte au plus profond du canal St-Martin.

 

Self4

"Tu les trouves jolies, mes fesses ?..."



Self3

"Et mes seins, tu les aimes ?..."

 

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Et ma chatte, et mes baskets, tu les kiffes ?...(1)

Vous remarquerez sans doute, mon cher Watson, qu'une trace sans équivoque dans le fond du collant -que la gueuse porte sans culotte- atteste de son excitation coupable.

Mais elle n'est pas chez elle, la bougresse !... A droite de l'image, un caddie ; et des rayonnages qui évoquent du matériel de bureau. Et des boites avec des sens interdits...  Drôle d'endroit.

 

Self

Souvent, les demoiselles s'arrangent pour camoufler leur visage. C'est loin d'être toujours le cas. Ce qui n'est pas très prudent.

 

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Tout de même, si des culs pareils ne doivent rien à photoshop (ce qui n'est pas prouvé) on se dit que parfois, la nature s'emmerde pas !...

 

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Une tentative d'esthétisme. Saluons l'intention !...

 

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Je passe celle-ci uniquement parce qu'elle ressemble très fort à une demoiselle que j'ai bien connue quand j'étais jeune et fringant. Alors que nous pratiquions ensemble l'horizontalité sexuelle, Je lui ai octroyé quelques bonnes claques sur les fesses. Elle m'a dit, stupéfaite : "pourquoi tu me bats ?..." J'ai de suite compris que notre idylle allait tourner court.

 

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Une chose est sûre, c'est que leur cul est la première préoccupation de ces demoiselles !... Je ne vais pas leur jeter la pierre comme un con de Taliban, vu que mes préoccupations ne sont pas loin des leurs !... Enfin, de leur cul, veux-je dire !...

 

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"-Vous prendrez bien un whisky ?... -Juste un doigt. -Vous ne voulez-pas un whisky avant?..." (2) 

Sur cette photo ce qui m'intrigue, c'est l'arrière-plan, pas l'arrière-train. Que sont donc ces choses vaguement phalliques qui pendent par grappes sur le mur du fion ?... Le mur du son ?... Aaah, (je vais y arriver) le mur du fond ?... Bizarre, non ?... Si vous avez une idée, éclairez-moi !...

 

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Et pourquoi pas à deux ?...

 

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Encore un derrière qui défie les canons de la Vénus callipyge. Comme si Tsipras n'avait pas assez de soucis comme ça !...  Oh, mais... un derrière fessé, on dirait !... Etrange, Watson, mon camarade. Le décor indique pleinement des toilettes publiques. Or, la tenue élémentaire (mon cher Watson) interroge sur le lieu où se trouve cette jeune femme. Bistro, restau ?... Des endroits où il n'est pas évident de recadrer une vilaine fille...

 

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Là, pas de problème. Madame selfise sa fessée...

 

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Et puis, y'a pas que les filles, hein ?... Le giton de service fait de même, au flash, dont l'éclair va préserver son incognito !... 

 

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Photo top quality. Rien à voir avec le smartphone. Vraiment photographiée dans la glace : nikon est écrit à l'envers...  Un selfie amélioré par la technique, sans guère plus d'originalité.

Comment ces photos arrivent-elles sur la toile ?... Sont-ce les filles qui les mettent sur fessebouc, touitteure ou autres blogs ?... Sont-ce leur petits amis qui s'en chargent, -avec leur assentiment ?... Ce qui semble ressortir de tout cela, c'est que ces photos, si elles sont très personnelles à l'instant du clic, ont pour finalité d'être vues par le plus grand nombre.
Et puis, Il existe aussi de vraies artistes qui se mettent en scène, et se photographient elles-mêmes avec un véritable appareil, pas un téléphone, et qui n'utilisent pas le miroir, qui engendre une inévitable monotonie dans les selfies. Miroir ou bras tendu, tous se ressemblent, seul change le modèle.
Non, L'engin sur pied, le retardateur, et douze secondes pour prendre la pose. Vraiment sportif !... Mais le résultat est très au-dessus du simple "je me photographie sur les chiottes" !...

 

(1) Dialogues du "Mépris" de J.L. Godard, 1963. Le dernier est une contribution personnelle.

(2) "La Cité de la Peur", d'Alain Berbérian, Les Nuls, 1994.

 

 

La Fessée chez Disney

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A l'heure où la France est montrée du bout du martinet parce qu'elle refuse d'interdire la fessée, il est amusant de se rappeler que cette ancestrale punition est toujours bien implantée outre-Atlantique, et àété abondamment utilisée dans toute l'imagerie américaine, entre autres dans les dessins animés. Voici un petit florilège de chez Disney. Qui ne fut pas le seul, évidemment.

Cochons

Les agaçants cochonnets se prêtent évidemment très bien à ce genre d'exercice...

 

Mickey

Et ici, Mickey va même déculotter et fesser un saucisson véloce !...

 

Mickey2

Qui évoque quelque peu une quéquette, mais j'ai sans doute l'esprit mal tourné !...

 

Pinocchio

Version très spéciale du coucou suisse !...

 

 

Mais, place au cinoche !...

 

La Fesse et le Sport

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Je ne suis pas très intéressé par le sport. Je crois que ce qui m'en détourne le plus ce ne sont pas les sportifs, mais les supporters peinturlurés, avinés, hurlants, bestiaux, monstrueusement beaufs, qui pleurent de vraies larmes de bière quand Sochaux est battu par Guingamp. Je connais, certes, des gens intelligents qui aiment les histoires de ballons, ovales ou ronds, qui savent se tenir et ne se vomissent pas sur les baskets après avoir fêté une victoire de leur équipe. Mais j'en connais bien peu.
A notre époque où on ne se fait plus la guerre entre voisins, le foot a remplacé les conflits meurtriers, et permet à l'agressivité foncière de l'homme et au chauvinisme de s'exprimer de la plus navrante manière.

Mais le foot n'est pas tout le sport, et je voulais juste commenter quelques images du monde sportif ; certaines faisant sourire, d'autres pouvant avoir un potentiel excitant, porqué no ?...

Le bobsleigh est un sport qui peut s'avérer dangereux.
Gillian Cooke va nous le démontrer, lors d'un championnat de cette discipline.

 

Bob01

Gillian et son équipière s'apprètent à lancer leur wagonnet on ice. La jeune femme se penche, et sous l'effort...

 

Bob02

Sa combinaison si ajustée et aérodynamique craque au plus mauvais endroit !... La pudeur est sauve, le lacet de son string lui  masquant symboliquement l'entrefesson ; mais va-t-elle s'élancer malgré tout sur la glace au risque d'attraper un rhume, ou devoir déclarer forfait ?...

 

La natation est également propice à ce genre de désagrément. Voyez ce qui arrive à l'infortuné homme-poisson Ricky Berens :

Crac-03

Du bas du cul jusqu'au milieu des reins !... Pouiiitch !...

 

Crac04

Il a bien dû faire son parcours quand même !... Je ne sais pas s'il a gagné ou perdu des centièmes de seconde, mais au sortir de la grande bassine, il s'est empressé de couvrir son derrière, au grand dam de ses admiratrices. Et de certains de ses admirateurs.

 

Crac02

A peu de choses près, cette pulpeuse sirène (rappelez-moi son nom) a un problème voisin, qui montre accessoirement qu'elle n'est pas adepte du minou bien lisse.

 

Crac

Dans les airs, ce n'est pas mieux que dans l'eau !... Pire, peut-être !... Ah, voilà !... On achète ses maillots dans les magasins chinois pour faire trois ronds d'économie, et après, on vient se plaindre !...

Les sports brutaux favorisent évidemment les dérapages. Comme ici :

 

Dark

Les filles de Dark Vador se disputent la possession d'un ballon ovale, qui porte la Force en ses flancs de plastique imitation cuir. Comme on le voit, les coups les plus odieux sont utilisés pour entrer en possession de la Force.

 

Chère-leader

Le boulot de cheerleader demande aussi muscles et concentration. Surtout si l'on a abusé de la tarte aux pruneaux...

 

 Il y en a d'autres, des  célèbres, qui ont aussi des "accidents", surtout avec beaucoup de public autour. Je ne connaissais pas la chanteuse Katy Perry. Imaginez-vous que la malheureuse, alors qu'elle sortait d'une piscine où elle barbottait incognito avec son boy friend, perd son slip, dont l'élastique devait être défaillant...

 

KatyPerry12082012_4

Joli cul au demeurant.

 

 

Bowling01

Il arrive aussi que de jeunes personnes inconnues exercent des activités qui les obligent à révéler, sans que ce soit accidentel, ce qu'il y a sous leur micro-jupe. Justement, dans le cas présent, il n'y a rien. Enfin, il n'y a rien qui éviterait à la charmante un attentat à la pudeur.  Mais j'ai perdu depuis longtemps ma candeur naïve, et il me semble plutôt que nous avons à faire à une petite garce prête àêtre fessée pour la rappeler à plus de décence.

Ceci posé, les mecs ont aussi leurs petits moments de solitude...

 

Danse1

Les danseurs classiques, par exemple, à poil sous leur fin collant !... C'est ça, regarde en l'air, tu trompes personne, mon gars !...

 

Danse2

Il existe des cages de chasteté, ça pourrait sûrement aider...

 

Danse3

Voilà une habilleuse qui sait y faire !... Mais pour lui remettre le collant en ordre, faudra faire un effort !...

 

Remarquez, y'en a des qui se mettent au garde-à-vous pour des motifs moins évidents :

 

Zlatan

Zlatane vient de marquer un but. A moins que cette dureté soudaine soit due à l'espèce d'arapède qui s'accroche dans son dos. (C'est pas moi qui ai ajouté l'ellipse...)

 

Boxe

J'ai une faiblesse pour ces deux petits coqs... "T'a, j'vais t'mett un bourre-pif !... Et pis après..."

 

Mais pour moi, le tennis est sans doute le sport le plus sexy. Je parle du tennis féminin, faut tout vous expliquer ?...

 

Balle

Déjà, cette habitude de mettre une balle de rechange dans son slip...

 

Balle02

Du coup, l'air de rien, ces dames se retroussent la jupette à tous les sets.

 

ça-tombe-!

Au chapitre des accidents, il y en a qui laissent songeur !... Rupture d'élastique ?... J'y crois pas !...

 

Inconnue

Au moins, il y a quelques joueuses honnêtes qui s'emballent les miches avec une double protection...

 

x

Un beau plan qui paraît un peu fabriqué !...

 

x2

Et allez donc !... Mais oui, j'ai l'esprit mal tourné !... Mais oui, je ne pense qu'àça !... Pfff...

 

Mais la plus grave, c'est Venus Williams. Vénus, tiens donc !... Alors là, bonjour l' exhib !...

 

Venus05

 

Venus04

Elle choisit une culotte collante pratiquement de la couleur de sa peau, qui donne l'impression qu'elle n'en a pas... (De culotte, ah, làlà).

 

Venus01

C'est une sorte de collant sans jambes... Bien rentré dans la raie, une seconde peau.

 

Venus03

En guise de jupette, de la dentelle noire, qui couvre à peine son cul losqu'elle ne gesticule pas !...

 

Venus06

Pour tout dire, ce costume s'appelle une guêpière, et on en voit  plutôt dans les magasins de Pigalle qu'à Roland Garros !...

 

Et puis, un peu jaloux des filles, certains mecs tentent de rivaliser...

 

Tomas-Berdych-1

Naturellement, Tomáš Berdych ne fait pas ça sur un court, mais sur un calendrier. Bien que la chose ne me transporte point, j'admets que ce garçon a un cul plutôt plaisant. 

Et vive le sport !...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tripotons Waldo

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Mamie Charlotte, grande documentaliste du web, m'avait envoyé, le 20 juin dernier, trois images dont je semblais être l'auteur... En effet, je le suis, mais un fantasmeur amateur a revu le casting et la mise en scène !... Avec plus ou moins de bonheur.

Photoshop est un instrument formidable à condition de savoir s'en servir. Comme les martre Kolinsky d'Isabey ou de Winsor et Newton. Mais ça ne dispense pas de savoir dessiner. Regardons cela de plus près.

 

Voici le dessin original :

 

Bondage (6)

 

(1)

Notre gaillard a rajouté un troisième personnage... Il en a profité pour faire disparaître ma signature, comme si j'allais lui faire un procès !...

 

Bondage (18)

Le personnage ajouté n'est autre que la fille masquée de cette illustration. Pour les besoins de sa cause, l'auteur a dû faire une inversion de l'image dite : "symétrie horizontale de la zone de travail".

 

Bondage (18)

Obtenant ceci.

Ensuite, il détoure le personnage (baguette magique ou, plus certainement lasso, magnétique ou polygonal), transforme la corde en (vilaine) cravache... Mais crotte et zut, l'image de base est trop étroite pour faire entrer la nouvelle actrice dans le cadre. Actrice dont la taille est d'ailleurs mal redimentionnée (trop grande). Qu'à cela ne tienne, ayant ouvert un plus large espace de travail (ctrl+N) et créé un calque, il remplit le décor grâce au tampon de duplication. Mais si ce procédé permet de reproduire les couleurs et les textures, il ne peut construire un dessin... Ce qui explique la tronche accidentée de l'arche et les joints malades des dalles du sol. Eh non, toshop ne peut pas encore TOUT faire pour vous !... Pour une bonne incrust', il eut également fallu ajouter une ombre légère sur le sol, au lieu que la fille ait l'air de s'affranchir de la pesanteur... Et qu'elle regarde dans une direction parfaitement opposée au sujet principal ne fait rien pour la crédibilité de l'ensemble !...

 

(2)

Nouvelle composition. A cette explication entre gays, il adjoint une maîtresse bottée de vinyle, récupérée dans ce dessin humo :

 

Humo (17)

Même "symétrie horizontale de la zone de travail", vous me suivez ?... Afin que la fille ne regarde pas hors-cadre...

 

Gays (23)

Mais la perspective a ses lois, et même s'il ne la maîtrise que médiocrement, notre homme se rend compte qu'il ne peut pas ajouter en pied la maîtresse, alors que les garçons sont cadrés à mi-mollet. Du coup, il coupe la fille à la cheville, et les pieds du tabouret. Pas très crédible, à nouveau. Et il devrait réduire la taille de l'incrust pour qu'elle paraisse plus éloignée :Edition/transformation manuelle/conserver les proportions. Plus simple pour le remplissage du décor puisque le fond est neutre.

 

Troisième tripotage. Mêmes punitions, même motifs !...

 

(3)

Prolongation de la barrière et du décor assez soignée.

 

Spanking (2)

Spanking (47)

Il a aussi rajouté un gros bidule au bout de la cravache...

Enfin, grâce à ce noble inconnu, vous savez tout de la symétrie axe horizontal. (Oui, on peut aussi le dire comme ça...)

Et merci encore à l'amie Charlotte !...

 

 

Interlude

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On a pas toujours quelque chose à dire, quelque chose à raconter. Ou pas envie, tout simplement.

C'est le problème de tous les chroniqueurs, romanciers, et autres rigolos qui travaillent avec leur tête, et se doivent d'intéresser un public avide de leur prose.

En février dernier, waldoblog a soigneusement évité de fêter ses cinq années d'existence. Je déteste les fêtes et les anniversaires, je n'allais pas faire exception pour celui-là. Mais cinq ans, ça représente quand même pas mal de travail. Trouver des idées, des images, développer des sujets -même si le principal reste la fesse et la fessée- Et réaliser, recalibrer les photos, se documenter, bref, si on veut faire un truc plaisant et un peu sérieux pour les amis qui fréquentent les lieux- parce que oui, je considère mes habitués comme des amis-,  ça demande de l'attention et de la réflexion. Donc du temps.

A l'avenir -puisque je n'ai pas encore mis la clé sous la porte-, plutôt que de laisser des pages vacantes plus ou moins longtemps entre deux sujets un peu élaborés-  je posterai des images. Des images diverses, amusantes, cochonnes ou pas, avec ou sans légende. Des textes aussi, pourquoi pas ?...

Ça commence aujourd'hui. On dira "Interlude". J'espère que cela vous plaira, because c'est comme ça et pas autrement.

Je vous aime.

Waldo

 

 

Encore un peu de sport...

 

Gasp !

En voilà une qui a gagné sa journée... Une déculottée devant tout le stade me semblerait plaisante et justifiée... Successsivement, par les quatre mecs dont cette aimable gourde vient de flinguer la performance...

 

vierge

La Vierge Marie existe, je l'ai rencontrée !... J'en ai encore le goût sur les lèvres...

Si je connaissais l'auteur je vous donnerais son nom. Superbe sculpture !...

 

Karencita

Merdalors !... Un Waldo dégotté sur le web.

Le croquis préparatoire doit se trouver dans une collection particulière, il me semble...

 

concombre

Vive le bio !...

Dessinateur ?... J'attends.

 

Lassalvy

Le dessinateur Lassalvy m'a plié, et (même) excité depuis ma prime enfance, quand il était publié dans France Dimanche, entre autres canards populaciers dans les années 60...

Bon, ça ira pour ce soir, j'ai à faire. Ciao.

 

 

 

 

 

 

Interlude


L'Amas des Housses

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"Je pourrai alors vous complimenter en noble personne, vous fouetter le cul, vous baiser les mains, tirer du fusil postérieur, vous embrasser, vous donner des lavements par-devant et par-derrière"...

 

Mozart - Piano Concerto No.23 In A Major, K 488 Adagio

 

 

 

 

 

50 Nuances d'Ennui

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On a beaucoup parlé des "50 Nuances de Grey". Trop sans doute. Après quelques mois de réflexion, je vais ajouter mon grain de fiel.

J'ai feuilleté, au temps de sa publication, quelques pages du tome un de cette brique de papelard chez Fraise (qui avait renoncéà la lire) et devant l'écriture vulgaire et l'inintérêt des situations, je n'ai pas davantage insisté.
Vu le succès annoncé de cette plate prose, deux autres volumes sont parus, et la première adaptation cinématographique est arrivée en avalanche.

Je n'avais certes pas l'intention de dépenser la moindre piécette rouge pour voir ce qui ne pouvait que m'affliger, et voici que l'amie Zabelle me donne un lien pour télécharger le film sur un site pas très licite que j'aime bien.
Je me dis que voir un film demande moins d'efforts que de lire un bouquin qui ne vous plaît pas, et calé dans un siège confortable, un verre de scotch à la main, (un irish pour Mike) ça peut se faire.  Allons-y donc.

Au générique, le film s'ouvre sur une interprétation de "I put a spell on you" par Annie Lennox. Blues mythique de 1956, sur lequel des pointures viriles et rocailleuses, comme son créateur ("Screamin'" Jay  Hawkins), ou encore Jo Cocker, ont cassé leurs voix. Ici, on passe à une version nettement plus "charme". 
Pourquoi ce morceau, d'ailleurs ?... Pur hasard ?... "J'ai jeté un sort sur toi parce que tu es à moi..." Leit-motiv primaire de cette chanson que j'aime beaucoup par ailleurs, mais pas pour le texte... Il eut été plus en situation, me semble-t-il, d'avoir choisi une interprétation masculine. Évidemment, le grand black, ça ne faisait pas très distingué, dans ce film bien propre !...

 

Screamin' Jay Hawkins, I Put a Spell on You

La version originale par son créateur, le délirant "Screamin' Jay" !...

 

Annie Lennox - I Put a Spell On You

Vous remarquerez que dans ce diaporama, pas la moindre image ne peut évoquer le caractère prétendument sulfureux  de l'histoire...

Rien qui puisse déranger, donc, selon le principe habituel du cinoche américain de grande consommation. Érotisme discret, même pas porno chic. "Basic Instinct" ou "Harcèlement", -les deux avec cet obsédé de Michael Douglas-, allaient beaucoup plus loin. Et même "La secrétaire" ou le méconnu "Neuf Semaines et demi", étaient bien plus intéressants dans le contexte SM. Quoi que pleins de retenue, censure oblige !... Le cul, ça passe très bien, mais si on sort une cravache... C'est à quelques mots près ce que disait Adrian Lyne, réalisateur de "Neuf Semaines et Demi".


Voici donc nos protagonistes : Christian Grey (Jamie Dornan)

 

Christian

Son petit poing crispé sur une de ses foutues cravates, symbolisant ici un glaive... (J'ai un peu envie de rigoler. Je peux ?...)

 

Christian, qui achète des brides plastiques, de l'adhésif, de la ficelle, dans le bazar où travaille Anastasia Steele (Dakota Johnson)...

 

Anastasia

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...Mais qui attache sa proie avec des cravates coûteuses. Et encore, de façon  plutôt symbolique. 

 

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Et juste pour baiser.

 

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Franchement, il y a mieux à faire avec des cravates, non ?...

 

Pourquoi diable se fournit-il en éléments de quincaillerie qu'il n'utilisera jamais ?...
Vu que son donjon immense ressemble à un sex-shop designé par Phillipe Stark, ce matos vulgaire y serait fort déplacé. Pour faire SM, sans doute, que tout le monde puisse comprendre...
Quand je suis à Paris, je visite invariablement le sous-sol du BHV, Le plus grand sex-shop bricolage du monde SM. La ressemblance s'arrête là. Moi, je me sers de ce que j'y trouve...

 

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Je n'avais, pour ma part, jamais encore imaginé -et j'ai pourtant de l'imagination dans ce domaine- un endroit pareil... Hormis le lit à baldaquin, je ne conçois pas très bien les autres "meubles". Particulièrement la table laquée noire, à gauche de l'image. Même pas une croix de St-André en palissandre, un pilori en ébène et cuir pourpre, un cheval d'arçon de chez Hermès avec cravaches assorties... Pfff !... C'est petit !...

 

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-C'est chez Démonia ?... -Mais non !... Tais-toi !...

 

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Des queues de cheval au bout d'un manche... "Ça s'appelle un martinet", précise le Mémaître.

 

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Anastasia, aussi perplexe que moi devant le râtelier de gourdins punitifs. Pardon, "de canes"...

 

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Le personnage de Christian est joli garçon, avec "un air implacable" qui ne m'est pas apparu, mais j'ai sans doute une conception à l'ancienne de l'air dur et sévère. En fait, je le vois mieux en fessé qu'en fesseur. "Jevous trouve intimidant", dit-elle. "Y'a de quoi" ! Fanfaronne tranquillement le mec. Même par humour, j'hésiterais à afficher une telle prétention !... Et il réitère un peu plus tard : "Et qu'est-ce que je gagne dans tout ça ?..." Demande la môme, qui n'a pas plus que ça envie de se faire dérouiller pour le bon plaisir du milliardaire.
"MOI !" Répond le Christian, à qui je collerais volontiers deux baffes. Voire une bonne raclée.

Sur cette photo, il m'évoque Mathieu Gallet, le dispendieux PDG de Radio France. En aussi salaud, mais en moins viril.

 

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Le petit nid d'amour de mr Grey. Un peu froid pour mon goût. Mais, comme il le dit lui-même : "Je ne fais pas l'amour, je baise brutalement."Ça va avec.

A part ça, il possède plein de bagnoles coûteuses dont il fait des cadeaux comme d'autres offrent une boite de Léonidas. Il a aussi des avions et des planeurs, des hélicoptères. Il sait tout piloter, oui madame. Il connait par coeur la littérature classique, et Il est même capable de jouer Chopin comme Rubinstein sur son Fazioli, because Pleyel est en train de couler (ce qui peut se comprendre pour des pianos aqueux). Bref, il est tellement trop que ça frôle le ridicule. Des choses ridicules, remarquez, il y en a d'autres... Mais revenons à nos euh, moutons...

Aux alentours de la vingt-neuvième minute, on dresse l'oreille, à défaut d'autre chose, quand il lance : "Si vous étiez à moi, vous auriez du mal à vous asseoir pendant huit jours !" Mais on en reste là.

Puis on apprend qu'il a été adoptéà l'âge de quatre ans, et que sa maman était une pute camée. Quand il avait quinze ans, il fut le soumis d'une amie de sa mère pendant six ans. La nouvelle mère, ou l'ancienne ?... On s'en balance. Cela explique probablement son besoin de punir, tout bon psy vous le dira. Cela n'explique pas, cependant, comment ce fils de pute est arrivé -à vingt-sept ans- à la tête d'un empire digne du (peu) regretté Paul Getty. Je n'ai d'ailleurs pas très bien compris ce qu'il faisait... Mais c'est un détail ; cette histoire aurait moins de charme si elle se passait chez les pégreleux, au fin-fond du Bronx.

On apprend aussi que la môme était vierge. Ça arrange tout, tenez !... Quand l'autre lui fait étudier un contrat de soumission hyper-détaillé, déjà pas évident à conclure entre adultes chevronnés...

Après 1h14 de film et une recharge de scotch, quelque chose semble se passer : "Si tu lèves encore les yeux au ciel, je vais te donner une bonne fessée", dit-il, alors qu'ils boivent du Champagne dans des tasses à thé. (La Clâââsse). Et elle les relève. Les yeux.

 

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Il la jette en travers de ses genoux et la retrousse.

 

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La déculotte. Une claque tombe, puis une deuxième. (Des gentillettes).

 

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"Tu en veux encore ?..." S'enquiert le petit maître, comme si on demandait son avis à une fille que l'on fesse !... Devant le silence d'Ana, une troisième tape lui claque le cul, et le benêt qui en déduit que sa proie est mûre à point, triomphe : "Bienvenue dans mon monde !..." Fin de la séquence fessée. Il n'y en aura pas d'autre.

 

Tout fier de sa victoire, le prétentieux emmène la gosse dans sa "salle de jeux".

 

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Là, il lui met dans le creux de la main une tapette de cravache comme j'aurais bien aimé en recevoir à l'école quand les coups de règles étaient monnaie courante. Il recommence : "C'est douloureux ?""Non". "Tu vois, la douleur, c'est dans la tête."

J'ai de plus en plus l'envie de livrer ce petit con à une bande de dominas en cuir énervées. Je me sers un troisième whisky.

 

Il attache Ana les bras en l'air, et entre deux mignardises, lui file un petit coup de cravache. "Ça te plaît ?""oui !" A ce stade, ce n'est même plus le personnage qui mérite mon mépris, mais les auteurs.

 

Au bout d'un bon moment, le comportement de mr Grey commence à gonfler sérieusement la demoiselle, et je comprends très bien cela.

"Pourquoi tu tiens à me punir ?... A me faire mal ?...
Parce que je suis comme ça ! J'ai 50 nuances de folie.
Punis-moi, c'est comme ça que je comprendrai"...

 

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"Je vais te frapper six fois."

 

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Pourquoi seulement six, petit joueur ?... J'aime bien les dalles de cuir au sol.

 

Voilà, nous parvenons à l'épilogue. Elle a compris, et elle n'aime pas ça du tout.

 

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Et le petit Grey reste là comme un con dans son donjon chic.

 

Je renonce à vous décrire la scène déchirante où Anastasia entre dans l'ascenseur, et braille : "Christian !..." Tandis que la porte se referme et que le maîtrounet bavouille : "Ana !..."

Vous l'aurez compris, la suite ne va pas tarder à arriver. Et l'amour guérira le milliardaire qui a besoin de punir des filles, qui ne veut pas qu'on le touche, qui ne prétend pas dormir dans le même plumard que ses soumises, qui est donc, véritablement, un névrosé.

Ce film n'est donc qu'une bluette pas plus élevée que les romans de la collection Arlequin. Le prétexte sado-masochiste n'est, en effet, qu'un prétexte pour racoler plus large. La gourde amoureuse du PDG c'est hyper-rabaché, mais là, le magnat est SM... Mmmmh !...

Mais c'est écrit et réalisé par des vanilles, et l'image "maladive" que l'on donne au personnage est loin de traduire la réalité des hommes et des femmes on ne peut plus normaux, qui jouent en parfaite entente avec leurs partenaires. Des timbrés et des pas nets, il y en a partout, et dans tous les domaines. Même chez ceux qui baisent à la missionnaire. Surtout, puisqu'ils sont les plus nombreux...

Tant que j'y suis, un mot sur l'ensemble: Le film est très correctement réalisé, par Sam Taylor Johnson, que je ne connais rigoureusement pas. Une assez belle photographie. Je n'ai jamais vu ailleurs Jaimie Dornan, et je ne sais pas s'il est moins godiche dans d'autres rôles.

Je décerne une mention bien à Dakota Johnson, très crédible dans son personnage d'amoureuse dépassée par les évènements.

Maintenant, je ne conseille à aucun de mes amis de se taper ce film. Y'a rien à voir, et ça pousse à la boisson.

 

 

 




























 

 

 














Puisque vous avez été sages...

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Trois inédits, dans le registre des petites femmes...

 

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J'ai rien à dire. Mais ne vous gênez pas, hein...

Ciao, Lulu !...

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"On ne discute pas avec les morpions. On les tue." (Friedrich Nietzsche)




Si j'en crois les amis que j'ai dans le monde des blogs et des sites,  Il est rare de ne pas avoir ramassé quelques cochonneries au fil du temps, surtout après cinq années d'existence. Des morpions, par exemple.

En des temps pas si anciens que cela, et encore aujourd'hui dans une moindre mesure, fréquenter de mauvais lieux ou des gens négligés, surtout dans dans les rapports sexuels, prédisposait à attraper "les parasites du plus bas étage qui soit", comme dit joliment Georges Brassens, à savoir, des morbaques.

Il est prouvé, désormais, que ces insectes amateurs des poils de cul se soucient peu de l'état de fraîcheur de ceux-ci, tout comme le pou du cheveu, d'ailleurs, qui s'accroche à la crinière des belles, même après leur passage chez l'Oréal. Car le morpion, lui aussi, est de la famille des poux.

Donc, dans mon blog bien propre -sinon convenable- j'ai attrapé, Dieu sait comment, un morpion internet. C'est une variété partie culière, qu'on appelle le "Ouaille-note".

 

Morpion-culturiste

Plutôt avantageux, impressionnant, même. On dirait un peu Schwarzenegger dans Connard le Barbant, vous ne trouvez pas ?...

 

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Il lui manque des bras, mais c'est assez ça !...

 

Exercice

Ouaille-Note entretenant ses trapèzes et ses grands ronds au long d'un poil.

 

Comme tous les poux, et principalement ceux du pubis, le Ouaille-note agace, démange et chatouille. C'est là son but unique. Un parasite malfaisant, dont la nuisance semble être la seule raison d'exister.
 Le morpion ne manque pas de prétention, et essaie -souvent maladroitement- de passer pour un intellectuel.

"Quand on est intelligent, on peut toujours faire l'imbécile. Le contraire est rigoureusement impossible." (Woody Allen).
Le Ouaille-note s'y risque pourtant, insecte intrépide !...
Mais on cherchera vainement de sa part une opinion sur le sujet traité. Il critique, en termes volontiers abscons et prétentieusement ironiques, le tenant du blog.

 

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Mais, malgré les désagréments qu'il cause, le morbaque est minuscule...


Fatalement, l'irritation est forte, les ongles sortent, on se gratte. La riposte instinctive et justifiée serait la réplique cinglante, à défaut d'une paire de baffes dans la gueule. Mais c'est bien caché, les morpions, sous la peau et au milieu des poils...

 

L'Origine

Vous l'imaginez dans cette forêt ?...



 Et puis, je suis un homme posé et réfléchi. Que faire ?... L'éviter, comme on évite une déjection canine sur un trottoir mal entretenu, bien que marcher dedans du pied gauche pourrait porter bonheur ?... Que cherche le morbaque, par ces actions sans motif apparent ?... Pourquoi cette attaque ?...
 
Je me retiens de réagir à chaud, et je choisis d'ignorer le petit crabe. C'est le pire qu'on puisse lui faire, puisque son objectif est de se faire remarquer... Sa réaction énervée prouve la justesse de mon raisonnement : de la réflexion obscure, sibylline, et imbécile, il passe à la quasi-insulte, (tout aussi idiote), cherchant désespérément une réaction de ma part.

 

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La vie du morpion n'est pas toujours drôle non plus, comme en témoigne cette épisode dûà Gotlib.



Conforté dans mon opinion, j'ignore totalement ses coms, de plus en plus affligeants et provocateurs.
 Il semble vouloir dire, s'aidant de mots savants qu'il a laborieusement glanés sur wikipédia sans les comprendre (puisqu'il confond anatomie et architecture), que mes dessins présentent des erreurs techniques...
Comme j'ignore parfaitement ses propos, il me donne du "maimaître"à longueurs de lignes, terme que j'ai lancé ici voici bien longtemps pour désigner une catégorie de personnages qui me font sourire. Il cherche et cherche encore à me faire sortir de mon silence méprisant.

Eh bien voilà, petit crabe, tu as gagné !... Voici ton heure de gloire, je te consacre un post, rien que pour toi, avec ta photo !...

 

De Profondis Morpionibus



Ceci posé, je sais qui est le morbaque, qui s'était déjà magnifiquement exprimé sur le forum de Fraise voici quelques mois. Un vrai sale con, comme l'a remarqué monsieur Méchant, qui possède un jugement très sûr.
J'ai donc décidé de supprimer ses interventions, passées, présentes et à venir. Si vous voulez les lire, dépêchez-vous !...

Et excusez-moi pour ce sujet peu ragoûtant...

20h19. Complément d'info : J'ai effacé les coms du triste sire, y compris le dernier qu'il avait posté voici une heure environ, et qui était conforme à sa manière.



















 

 

Un de ces types qui savaient dessiner...

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William Heath Robinson



William Heath Robinson est un illustrateur britannique. (31 mai 1872, 13 septembre 1944). Superbe dessinateur, chevalier de la ligne claire bien avant la lettre, et Hergé, tenant du titre.

 

 

Sirène

 

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Ici, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un dessin d'Hérouard, que j'évoquerai un de ces quatre. Spendide technique de plume.

 

heath_robinson_peeling_pota

Robinson ne néglige pas l'humour -loin de là !- et se fait une spécialité des appareils absurdes, comme cette machine àéplucher les patates...

 

William_Heath_Robinson,_The_Spanking_Machine

Et ce testeur de fessées...

Si le dessin n° 2 évoque Hérouard, son contemporain, celui-ci fait irrémédiablement penser à Moebius, qui viendra des décennies plus tard !... J'étais évidemment parti de cette image, c'est le sujet de mon post...

L'idée était intéressante. Il faudrait perfectionner pour tester les martinets, les cravaches et les paddles !... Enfin perso, je travaille au feeling...

 

 

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