De tout temps, je crois que les hommes ont maté - le mot est trivial mais juste - regardé, admiré (c'est déjà mieux) les derrières qui passent. Féminins ou pas peu importe, selon ses goûts et qui l'on est, on regarde volontiers passer les culs avec plaisir, comme Oncle Georges regardait de son balcon, passer les Cons. (*)
Les dames aussi (enfin !) Avouent volontiers (à notre époque) leur intérêt certain pour les derrières masculins, ce que je trouve non seulement excellent, mais équitable.
En effet, on a tenté depuis si longtemps de nous persuader que les femmes n'étaient pas comme nous les mecs, qu'elles étaient incapables du moindre phantasme (**) et que donc, éprouver une quelconque émotion érotique à la vue d'un fond de jean plus ou moins bien rempli ne leur arrivait jamais. C'est idiot !...
Souvenons-nous tout de même qu'il n'y a pas si longtemps, selon les dogmes catholiques, les femmes n'avaient pas d'âme. Merdalors !... Comme des bêtes !... (Ouiiiiii !... Ouiiiiiii !...)
Heureusement, elles avaient un cul. Parce que l'âme, hein, s' il n'y avait que ça à se mettre sous la main...
« Si les femmes étaient sans fesses, qu'est-ce que nous ferions de nos mains, pauvres humains ? » (Raoul PONCHON)
Mais restons dans le sujet.
Je voulais dire que les femmes, d'une manière générale, ont toujours exploité à leur profit bien compréhensible nos regards gourmands instinctifs sur leur plastique, se situant à mi-hauteur de leur personne, à peu de choses près. Ce n'est pas d'hier, mais je crois que ça croît... Cette année, elle nous en remettent une louche !...
Le short est une parure dont usent nos belles amies depuis déjà assez longtemps, mais si "short" signifie "court" dans la langue de Mick Jagger, cette année, ça semble signifier super-court !... A tel point que, parfois, on ne fait plus la différence entre short et petite culotte, si ce n'est par la différence de textile !...
Pour peu qu'il fasse beau et que le thermomètre dépasse 25°, les mignonnes exposent nettement plus de peau que de tissu... Ce n'est certes pas moi qui vais m'en plaindre, et comme j'ai la chance insigne de me balader actuellement dans les rues de Marseille, c'est un vrai régal !...
Quand on dit court, c'est court...
Et là, plus hyper-short que ça tu meurs !... Et attention, ces photos, je les ai trouvées sur des sites respectables façon Redoute, pas sur des sex-shop en ligne !... C'est vraiment fait pour être porté dans la rue... Un vague T-shirt sur le haut, et roulez petits bolides !...
Quand c'est un rien moins court, on se rabat sur un autre aspect tout aussi provocateur : le moulant...
L' "abricot fendu" n'a jamais si bien porté son surnom !...
Faut toujours que certaines en rajoutent !... A la fois court ET moulant. La totale qui tue. Et ne croyez pas que ces filles sont des prostituées, non, certes non !... Juste des exhibitionnistes... Je ne crois pas aux inconscientes.
Et le bon vieux jean, toujours dans le coup, indémodable, mis à toutes les sauces !... Déchiqueté c'est plus cher, faut payer les petites troueuses de denim... Ou se fournir dans les poubelles délaissées par Emmaüs. Mais on trouve pas toujours sa taille.
Quoi qu'il en soit, le vilaines filles ayant ramassé une bonne fessée se doivent de rester à la maison ou porter du plus long... A moins, au contraire, qu'on les contraignent à montrer publiquement les stigmates de leur punition.
C'est ce que je choisirais plutôt, moi... Dommage, je suis seul à Marseille, en ce moment !...
(*) Il va de soi que l'ami Georges aimait aussi à voir passer les culs !...
(**) J'ai trouvé que ce mot avec PH (***) au lieu de F prenait davantage de poids. Peut-être me trompe-je, mais l'Académie admet les deux orthographes.
(***) Ici, PH ne signifie pas le taux d'acidité du propos. Ni les ions. (De Bruxelles). Pfff.